Thaïlande

THAILANDE CENTRE ET SUD: 14j 
BANGKOK      
KOH SURIN NATIONAL PARK  
KRABI 
HAT TON SAI   
KOH JAM        
EN TRANSIT VERS LE CAMBODGE    

THAILANDE DU NORD : 12j 
DE HANOI A CHIANG MAI (Thaïlande) VIA BANGKOK
CHIANG MAI                   
CHIANG RAI    
CHIANG MAI    
PAI      











BANGKOK
Lundi 3 janvier 2011

Fraîchement (…) arrivés à Bangkok 27h après notre départ de Paris. La fatigue n’aura pas raison de notre envie de nous acclimater directement aux transports Thaï. 1 métro (BTS) et 1 skytrain plus tard, nos sacs à dos de 12kg chacun bien harnachés, nous arrivons à l’hôtel Citrus, dans le quartier de Sukhumvit, tout le confort inclus, et ce, 20 min avant la fermeture de la piscine. Qu’à cela ne tienne, hop-hop une douche rapidos, et nous voilà en pleines brassées, au 9ème et dernier étage, avec les tours environnantes qui  commencent à s’illuminer !
Après ce rafraichissement bien agréable, le choix du resto se porte sur Cabbages & Condomns
(http://www.pda.org.th/) lieu issu de la création d’une association œuvrant à la fois contre la lutte du sida et pour le contrôle de la natalité (7.7% d’évolution chaque année et une moyenne de 7 enfants par famille). L’asso a beaucoup d’autres objectifs.

Il est tard, nous sommes épuisés, mais trouvons la force de choisir un endroit très intime et calme pour nous faire masser une heure et découvrir le thaï body massage, avant de rejoindre notre king size bed.

NB : hier (dimanche 13h30, heure du départ de l’Eurostar) fut le 1er jour où Sophie arrêta complètement de fumer les clopes et Pierre diminua draconiquement sa consommation.



London Heathrow…

Mardi 4 janvier 2011

Réveil tranquille, petit déj mi-Thaï, mi –européen, pour mieux prendre ensuite la direction de la John Tompson House. La maison musée de cet américain ayant fait fortune dans les années 50-60 en exportant la soie Thaïlandaise à l’étranger. Idéal pour découvrir l’architecture intérieure Thaï.

 

 
Balade en bateau sur un des nombreux khlongs (canaux) La chaleur à son comble (32°C), le bruit excelle et la pollution tourbillonne dans les airs. Nous déambulons dans les rues et ruelles.

Nous rejoignons Kao San Road, ancien quartier des hippies. De voir tous ces visages occidentaux n’a pour nous qu’un intérêt limité, néanmoins, la faim tambourinant, nous découvrons les pad thaï locaux dans un petit resto sympa à l’écart de la foule.
Prochaine étape, une balade en tuk-tuk pour nous permettre de partir à la découverte d’une partie des nombreux temples de la ville : le bouddha noir, le grand bouddha haut de 35m, et la montagne d’or d’où une vue dégagée de la ville nous permet d’appréhender une des premières vues des hauteurs de BKK.


  




Epuisés par la journée, le décalage horaire et le manque de sommeil, un bain moussant de retour à l’hôtel et un bon dîner bien épicé dans une ruelle plus tard, nous voilà dans les bras de Morphée.


Mercredi 5 janvier 2011


Après un solide petit-dèj, où nous avons mangé en polaire tellement il faisait froid (!!!), paquetage dans la chambrée et nous voilà en partance pour une guest house au tarif raisonnable vers Lumphini. Errance des deux parisiens sous un cagnard terrible avec nos sacs pour trouver l’endroit. Finalement, avec l’aide d’un thaï, nous passons un coup de fil et la situation se recale naturellement.



Guest house avec chambre spacieuse, claire, calme et décorée avec goût façon thaï. C’est un couple franco-thaï qui tient le lieu, 1 grande chambre de 22m² avec petit dej pour 950 bath. Pour rappel 1 euro = 40 bath.

HANSAAH
44/7 Soi Sribumpen Sathorn
Thungmahamek Bangkok 10120




Hansaah qui est la traduction littérale de Sanouk qui signifie, en langage oral, le bien-être. Terme qui est à la base de la culture Thaï.

Puis, visite du quartier de Chinatown : survolté, surpeuplé, découpé en milliers de minuscules ruelles et de grandes avenues.

 
 

Ensuite, pour fuir un peu cette vie tourbillonnante, nous nous dirigeons vers l’artère fluviale de la ville : Cha Phraya river. Un bateau rapide nous remonte le long des flots au coucher du soleil, et la ville s’illumine doucement sur les rives.















Et l’envie d’embrasser la ville d’un sommet nous prend.
« Un Bombay Saphire vous tenterait-il, Monsieur ?... »
« L’idée n’est pas déplaisante, femme. Allons-y ! »
C’est au 59ème étage du Bayan Tree hôtel, que BKK se livrera à nous de nuit. Mais auparavant, il est impératif que nous dissimulions nos tenues de touristes un peu trop légères pour les us et coutumes, la serveuse nous prête donc des pantalons…
Une simple rambarde entre le vide et nous ! Impensable en occident…


 









 


Jeudi 6 janvier 2011



Réveil des plus matinaux depuis notre arrivée, pour aller faire des courses au marché indien et prendre en suite des cours de cuisine Thaï dans le quartier de Silom avec Sanusi, fort sympa, haut en couleurs, extravagant, un peu diva et drôle.
Achats des denrées nécessaires au marché :

 







Puis arrivée chez notre hôte.
Nettoyage, épluchage et triage de nos fruits, légumes, viandes et crevettes.

 

Et pendant les 3h qui suivent, nous préparons et goûtons tous les plats que nous faisons.

Vraiment extra!!!



Silom Thai Cooking School
68 Silom Soi 13,
Silom Road
Bangrak
Bangkok 10500

1000 bath pour 4h, du marché, à la préparation tout en dégustant progressivement.

Le ventre bien rempli, cheminement en taxi vers les temples pour continuer notre découverte de la culture Thaï. La clim, le ronronnement du moteur et le calme de l’habitacle font du taxi un lieu agréable pour un mini roupillon !...







Ragaillardis après cette micro sieste, c’est le fabuleux Wat Phra Kaew que nous découvrons. La richesse architecturale de l’endroit est saisissante. Toutes ces couleurs et ces formes ravissent nos mirettes. Un guide nous fait les délices d’une visite qui nous permet de saisir davantage les nuances de la culture, ses traditions, sa religion.


Une Singha fraîche plus tard, bière locale bien meilleure que la Chiang, direction Wat Pho, ses quelques 380 bouddhas, ses 8 hectares de temples. Quelles richesses ce lieu !

Ereintés, et quelques autres envies au programme, un détour dans l’une des plus grandes écoles de massage Thaï du pays s’impose. Celle de Wat Pho. Et là, c’est tout un art qui chaloupe au grè des mouvements des mains de la masseuse, le long de nos membres fatigués. Revigorant et reposant à la fois ! Un peu plus onéreux que dans d’autres lieux de massage, cet endroit vaut le détour ! 360 bath pour 1h de massage thaï pour le corps entier.

Revigorés, nous nous rendons à SAI TAI MAI, la gare de bus centrale, excentrée de BKK, pour acheter nos billets, pour un trajet de 10h vers le sud de la Thaïlande, pour le lendemain.
Rencontre du 3ème type pour se faire comprendre et être bien certain que le nom de la ville où nous voulons débarquer figure bien sur le billet !!! Destination : KURA BURHI, départ 20h. Il nous reste donc encore un peu de temps pour profiter de BKK.



Vendredi 7 janvier 2010

Fatigués de ces dernières nuits chaudes et bruyantes, Pierre & moi choisissons de nous réveiller tard, de flâner dans le quartier de Silom dans un café pour trier nos photos, en sirotant un jus d’orange frais. Il est quand même drôle de constater que lorsqu’on le demande sans glace, le jus prend 30% de son prix !...





Puis la faim arrive. Après tout, on est parti pour 7 mois, il faut bien commencer un moment ou un autre à manger dans la rue ! En plus, tous ces étals nous donnent l’eau à la bouche. Et c’est tellement sympa de se dire que si l’on doit être patraque, on a 10h de bus pour faire passer la pilule (…).
Bon, par contre, le plat demandé n’était pas censé être si piquant !... « No spicy, no spicy »

Quelques heures avant le départ du bus… Le flower market à Rajinee semble idéal pour se balader. Métro et bateau pour s’y rendre, et ce sont 1000 & 1 couleurs qui s’étalent sur les stands, dansent sur ces chariots que des dizaines de porteurs trimbalent sur des diables. Un instant ce sont des milliers de piments qui nous passent devant les yeux, et la minute d’après ces fleurs entourées de papier journal. Fraîcheur de l’eau que les Thaï font couler sur les fleurs et ombre bienveillante sont les bienvenues.

Et au passage, puisque ça y est, nous sommes partis sur la route de la cuisine dans la rue, ces petites brochettes sont trop belles pour que l’on n’en goûte pas quelques unes !!!






Les aiguilles tournent, le temps du retour à la guest house arrive. On saisit nos paquetages et l’on file en taxi à la gare des bus. Le trafic peut être vraiment terrible à Bangkok et nous mettons plus d’une heure et demie à arriver. Soit 15min seulement avant le départ !... Argh !!! Plus de 100 quais de départ, et ce sont nos tongs qui claquent le sol au milieu de cette foule de voyageurs pour trouver notre bus. Arrivée 5 min avant le départ : parfait ! C’est parti pour Khura Buri, ville à partir de laquelle nous pourrons rejoindre Koh Surin. Koh en Thaï signifie île. Ces îles sont peu connues, éloignées de la foule et du bruit. En plus, la vente d’alcool est prohibée depuis le 29 décembre dernier, ce qui réduit drastiquement les individus brûlants et soûlants (c’est le cas de le dire !).



KOH SURIN NATIONAL PARK
Samedi 8 janvier 2011

Après avoir passé l’une des nuits les plus froides depuis notre arrivée (le bus est climatisé à 12°C !!!), nous débarquons à Khura Buri complètement endormis dans une gare routière perdue au milieu de nulle part. Il fait nuit, il est 5h52 à la pendule électrique, la lumière est verte et nous fait des têtes d’alien. Un Thaï vient immédiatement à notre rencontre : « Wanna go to Koh Surin ? OK, OK, cheap price OK… » Et tout un verbiage indigeste quand l’esprit est engourdi à ce point là. « Excuse me sir, but right now, I just feel going to the ladies… ». Là, notre homme comprend qu’il faut nous laisser un moment de répit.
Instant de solitude aux toilettes quand So découvre que la taille des insectes qui se projettent avec une violence inouïe sur les murs est plus grosse que ma main. Elle remet donc son expérience à plus tard !...
Nous nous laissons finalement transporter par Tom qui gère les allers/retours sur l’île. Arrivons dans sa boutique. Il nous recommande d’aller faire quelques courses au marché : fruits, légumes, café, papier toilette et autres réjouissances.
Tom est très sympa et ses tarifs sont les mêmes que tous ceux pratiqués alentour. Il faut compter 1600 bath par pers pour l’aller/retour sur l’île.
TOM & AM TOUR

Le jour se lève, nous grignotons ci et là sur le marché des curiosités qui nous sortent de notre engourdissement général.
Nous rencontrons Nanouk au 7 eleven (supermarché très répandu ici), un français très sympa qui se rend aussi sur l’île.

Il est 7h45 la fatigue est toujours là… 
Bus et speed boat nous amènent sur cette île dont nous avons envie pour poser nos sacs et goûter à la mer d’Andaman. Aujourd’hui est le jour des enfants en Thaïlande. Les parents les amènent au temple, dans les îles, ils sont rois.

Comme nous avons choisi de séjourner sur la plus calme des plages de l’île, Mai Ngam Beach, nous prenons ensuite un long tail boat pour nous y rendre, cela ne prend que quelques minutes.

Il est 11h lorsque nous posons nos sacs dans la tente. Et oui, nous avions dit à priori pas de camping, mais nous n’imaginions pas un tel cadre idyllique, calme et si beau. Grignotage sur la plage, et là Pierre s’isole un instant dans la tente et revient avec… la bouteille de vin blanc 18cl de Jacob’s Creek que la Qantas nous avait donné pour le dîner une semaine auparavant !... Super Pierrot !
L’île est un pur enchantement ! Seules de légères vagues et le bruissement des feuilles viennent rompre le silence.

La nuit tombe vite en Thaïlande, 18h30 et c’est un ciel clair de milliers d’étoiles qui brillent aux dessus de nous.


Dimanche 9 janvier 2011

Le réveil est plutôt hard ! Mal de tête infernal. Nurofen 400 pour So. Premier médoc du voyage. Le camping a du bon, mais sans matelas, c’est plutôt « aïe mon dos, mes hanches, mes bras… ». Mais comme on n'est pas là pour se plaindre, une pastèque achetée la veille au marché a raison des mauvaises ondes.

Nous prenons un peu le temps de nous rendre compte du lieu où nous sommes.

Le parc national maritime des îles Surin (MO KO SURIN) se trouve à 60km des côtes Thaïlandaises et à 5km à la frontière maritime de la Birmanie. Nous sommes sur la côte ouest de la Thaïlande, sur la côte d’Andaman, province de Phang-Nga. Pour éviter que ces îles ne soient occupées par les Birmans, le gouvernement Thaï les a données au peuple des Moken, qui sont originellement des pêcheurs nomades.
Elles sont complètement recouvertes de forêts tropicales quasi impénétrables, îles granitiques faites de sable blanc et encadrées d’une mer cristalline dont les eaux offrent une visibilité à plus de 20mètres !
Envie de se dégourdir les jambes en explorant les environs ! Le seul sentier de randonnée accessible est un passage étroit, réservé aux marcheurs aguerris, qui serpente pendant 2km en pleine forêt. Chaque pont semble nous délivrer son dernier souffle, de vieilles planches de bois en ornent le passage, bon nombre d’entre elles ne sont déjà plus.  En chemin chaque point de vue est magique, notre regard s’y perd.
Toute l’après-midi est réservée à la rando, au snorkeling et au farniente. La vita e bella !



Lundi 10 janvier 2011
Par cette journée resplendissante, prendre le long boat pour qu’il nous amène sur 3 spots de plongée nous semble approprié !
Départ 9h00, le temps est propice à la découverte des fonds, masque, tuba et palmes à l’appui

Les poissons sont des milliers, colorés, striés, zébrés, en groupe ou tout seul il y en a pour tous les goûts ! Malheureusement les coraux ne sont pas en forme. Ils sont en grande partie blancs. Il y a trois mois, la température de l’eau est montée à 34°C, Résultat : pas mal d’entre eux sont morts. Le spectacle est néanmoins chouette ! Sensation d’être dans un aquarium gigantesque…
Retour à notre plage vers 11h30 où nous allons casser la croûte après cet effort. Nous finissons les denrées achetées sur le marché il y a quelques jours (enfin, car envie de goûter à la cuisine locale !...) et pour compléter : plat de fruits de mer pour découvrir la cuisine du camping. Plat généreux de produits frais : calamars, crevettes, poulpe, piments et… Riz, bien entendu ! Fameux.
S’en suivent quelques heures de lecture pour Pierre, pianotage sur l’ordi pour Sophie.

Avec l’envie de bouger qui nous prend, on rechausse palmes, tuba et masque, et l’on part de « notre » plage pour aller un peu au loin. Longs, gros, fins, verts et roses, bleus et jaunes, rouges, les poissons filent à vive allure autour de nous. Puis maousse mérou à l’horizon Un peu plus loin, c’est  So qui panique en apercevant les 15m de profondeur, rebrousse chemin et Pierre l’accompagne. Grosse envie de Pringles nature pour So. Son ventre la tenaille… « Mmmm, j’ai faim… Ohhh… Suis lasse… Plus de force…. On est loin de la plage… Pierre… (…) ».
Et là !!! Non, ce n’est pas David Hasseloff d’Alerte à Malibu avec son slip rouge et sa bouée en plastoc qui accourt, mais c’est bien Super Pedro qui vient à sa rescousse, à la force d’un bras, poussant le fessier de sa belle jusqu’au rivage, qui la motive « Non, pas de syncope ici ! Regarde la plage, pas le fond ! Allez ». 500m plus loin, So s’effondre sur le sable, Pierre continue de la stimuler, la change, lui donne des morceaux de sucre. Lèvres bleues et doigts gelés, So reprend des forces peu à peu… Petit casse dale et gros dodo plus tard, elle enlèvera pantalon, chaussettes et polaire (par 30°C) pour remettre vêtements de saison.

La soirée suit son court entre papotages avec Nanouk et Fanny, et lecture du Lonely Planet pour voir quelles routes nous tentent pour les prochains jours.



Mardi 11 janvier 2011

Une fois de plus, réveil un peu endoloris. OK, OK, si on refait du camping, on se paiera des matelas de sol !... On a fait notre expérience.
L’envie et le temps sont venus pour nous de reprendre nos sacs pour continuer notre chemin.
Snorkeling de nouveau ce matin pour Pierre, et pour So, ce sera musique, regroupement des affaires et temps pour prendre soin d’elle. Chacun ses plaisirs, c’est agréable. La matinée est radieuse, légère brise sur la page, des enfants s’amusent à faire des pâtés de sable : coréen, français, espagnol et thaï.






13h : retour sur la terre ferme, long boat et speed boat au programme. Dans l’idéal nous aimerions rejoindre Krabi, mais il faudra connecter plusieurs bus pour y arriver. On verra suivant le timing. Krabi étant la ville en bord de mer idéale pour rejoindre Hat Ton Sai et Railey.                         



A peine débarqués du speed boat à Khura Buri, Tom (de l’agence où nous avions pris nos billets de bateaux) nous ramène au centre ville en truck.
Les sacs encore à l’arrière du véhicule, Tom nous crie « This is last bus to Phang Nga ! Last bus !!! ». Il part nous l’arrêter. Nous montons dedans et découvrons un des plus beaux bus qui soit ! Certains aiment les fringues vintage, So, elle, adôôôôôôôre les vieux bus.













3h, plus tard, notre chauffeur archi sympathique s’est arrangé pour nous trouver un mini-bus pour Krabi le jour même ! Pas cher et départ imminent, à peine débarqués à Phang Nga. Qui soit dit en passant est une ville délabrée mais plantée dans un cadre sompteux.
Krabi nous voilà après ce périple de 7h de trajet. Sacs déposés à l’hôtel, on va goûter aux spécialités locales du marché de nuit au port de la ville. Des dizaines de chariots côte à côte proposent Pad Thaï, friture, poissons, sucreries et légumes. 2 stands différents auront raison de notre faim. Retour au bercail pour trouver un king size bed : royal après notre expérience de la tente !


 
KRABI
Mercredi 12 janvier 2011

Krabi est une ville agréable lorsqu’on s’y promène. Il y a pas mal de quartiers différents, un pour les voyageurs, un pour le marché principal local, un pour le shopping, un pour le port, et toute la banlieue se compose de rues bordées de maisons basses en bois, pas très éclairées mais dont le charme désuet  ajoute à notre voyage une note de lointain.
Réveil aux aurores par un coq piaillant son cri du matin en Thaï (…). 5h 30... Ce soir au menu ? Soupe de poulet ! (…)

Ambiance générale : plutôt vannés…
Les transports, les changements de lieux pour dormir, les balades, les réveils pendant la nuit…
.   26°C pour dormir c’est lourd !
.   Les piqûres de moustiques à 3h27 du mat’, c’est violent !
.   Les bruits d’animaux en pleine nuit, c’est commun : les singes sur les îles, les chiens dans les villes

Alors aujourd’hui,  avant toute action, besoin de commencer la journée avec un café, tartines, jus et fruits frais pour nous remettre un peu la tête à l’endroit. Nous avons quand même choisi LA guest house où le tenancier met de la mayo sur les pastèques, et de l’oyster sauce sur les ananas (…). Passons.

10 jours que nous sommes partis. Envie de se mettre au blog, pour donner des news aux amis & parents. On avance sur l’organisation des messages, photos, mises en ligne, j’en passe et des meilleures. Découvrir les fonctionnalités d’un blog en Thaïlande ça passe, mais comme diraient les Thaï, c’est pas vraiment « Sanouk » (bonheur et plaisir en Thaï, dans la culture locale tout doit être Sanouk dans la vie quotidienne : le travail, la famille, la vie). Un peu pénible cette session ordi de 9h à midi, mais on avance !...

Un déj plus tard, l’esprit ragaillardi, on décide de se mettre au vert, et de visiter un des parcs nationaux de la région : Phanom Benja National Parc. Pour s’y rendre, environ 30km de Krabi, on loue une moto (automatique) pour 1 journée (300 baths). Une fois dans le parc, on décide de suivre le panneau « view point, 750m ». S’en suit une des randos les plus physiques qu’on ait faite. 3h de montées et descentes, où rebrousser chemin semblait inenvisageable et suivre le « chemin tracé»  incertain, comme si personne n’avait foulé les lieux depuis des décennies.

C’était :
.   De l’intox totale pour le point de vue (2 arbres élagués au bout d’un sentier archi difficile !)
.   Intense pour l’effort fourni (c’est dur et c’est bon !)
.   Incroyable pour le cadre de forêt tropicale
.   Impensable que l’administration du parc ne balise pas ce chemin !

Retour sur la Honda, qui parvient sans trop de difficulté à un compteur à 3 chiffres pour la vitesse, mais personne ne va vraiment à cette allure. Ici, la conduite est douce, les gens sont prudents, ils sont souvent plus de 2 sur une moto, avec des petits, sans casque.



Sur la route, on voit des enfants ramener des éléphants dans leurs pâturages. Il y a des treks organisés à dos d’éléphants dans la région. Des bambins de 8 ans calés sur le dos d’un pachyderme de quelques tonnes, un simple bout de bois à la main pour le diriger. Et à l’endroit où les éléphants et éléphanteaux paissent, il n’y a pas de grillage, ils ne sont pas attachés. Ils sont libres et paisibles. Nous arrêtons la moto pour en voir passer 3 à côté de nous sur la route. Silence de plomb lorsqu’ils passent à 1m de nous… « Non, non, non, tu ne m’as pas vu ! Je suis transparent ! (…) ».
Les petites thaï amusées de nous voir surpris par les éléphants nous chantent un bye-bye vraiment mignon.
Chouette moment.

Plus tard bière fraîche à Krabi, en terrasse d’un hôtel à l’architecture moderne occidentale, sur le toit, au 5ème étage. Vue dégagée sur le bras de mer qui serpente dans la ville, coucher de soleil.





Partis flâner dans le centre ville en moto, So trouve une couturière dans un échoppe qui lui fait l’ourlet avec une Singer (ancien modèle, très répandu en Thaïlande).






Découverte d’un des marchés principaux de la ville en produits frais, on achète sur chaque stand qui nous tente de quoi manger et on s’installe sur les tables d’une des marchandes.













Jeudi 13 janvier 2011

Le matin, nous avons donc le temps d’aller voir aux environs de Krabi, le temple bouddhiste qui culmine à quelques 1273 marches. Marches d’une irrégularité exceptionnelle ! De 5cm de hauteur à plus de 45cm, suivant l’humeur. Tiger cave ou encore appelé Wat Tham Seua, l’excursion vaut le détour. On croise des écoliers en uniforme qui gravissent ces marches qui sont pour eux immenses par endroits.




La vue découvre des reliefs complètement différents pour un tour d’horizon à 380°C. Paysages plats aux abords de la mer, puis pitons de plusieurs dizaines à centaines de mètres de hauteur et couverts d’arbres, puis campagne thaïlandaise, zébrée de quelques cultures et de beaucoup de végétation.

Après ce sport matinal, envie d’un bon gros hamburger avec des frrrrrrrites, au fond de la Thaïlande.
Splendide !

On décide de partir dans l’après-midi pour l’isthme (étroite bande de terre séparant deux mers ou deux golfes et réunissant deux grandes étendues de terre, ici accessibles seulement par la mer) d’HAT TON SAI (ou TONSAI). Première de l’une des jolies plages qui jalonnent les côtes, Hat Ton Sai est davantage nature avec un confort relatif et  Railey sa voisine a des allures de resorts.
Nous nous arrangeons avec un chauffeur de long tail boat pour qu’il nous amène sur l’île à 14h.

14h passé, notre chauffeur – pêcheur de long tail boat nous a posé un lapin.
Après une petite attente pour trouver un autre bateau qui nous amènerait à la plage d’Hat Ton Sai près d’Ao Nang et de Railey, la seule option restante : voies terrestre puis maritime.
Un taxi commun (de 6 à 12 personnes, c’est selon) jusqu’à Ao Nang (touristes en vue à cet endroit !!!!!!!) et un long tail plus tard, nous débarquons.


Il est 17h, sac au dos, moustiques hyper actifs (hostile la nature ! Hostile !), la chaleur nous tombe dessus. Recherche d’un endroit un peu paisible sur ce coin de terre bien habité ! Nanouk, le français rencontré à Koh Surin, nous a dessiné un plan de l’endroit où l’on pouvait trouver un bungalow sympa, un peu en retrait du monde et pas cher. Tout en haut de la colline. Et elle grimpe la colline !
Un bungalow à la Robinson Crusoé, sur pilotis, tout en bois, confort sommaire, et en face la forêt.






SAITHONG RESORT

Là, se met à tomber une pluie diluvienne, pendant quelques heures, rafraichissant l’atmosphère. Parfait.
Resto de fruits poissons et dodo.



HAT TON SAI
Vendredi 14 janvier 2011

Besoin de prendre le temps de se réveiller, de se faire à l’environnement.
La région est pleine de rochers surplombés d’arbres, offrant quelques grottes le long de leurs falaises. Terrain idéal pour l’escalade. D’ailleurs, c’est assez amusant de voir que tous les gens qui nous entourent ont un physique parfaitement adapté à ce sport, corps svelte, musculeux et bronzé, pour les hommes autant que pour les femmes.  On a l’impression d’être sur la planète des  beaux gosses.

Dej en bord de mer, et location de kayak pour  4 heures. Les environs sont vraiment chouettes. Avec le soleil, les reflets de la mer changent vite de couleurs et d’intensité. Chapeau, crème et biscoteaux gonflés à bloc, on part faire le tour des plages et des rochers.





Dîner dans une cahute en bord de mer le soir. Pad thaï et poulet braisé. En total décalage de service. So est servie environ 40min après Pierre. Bon (…). Pas grave, on a le temps. On prend ça avec philosophie. Ce concept semble tout à fait Thaï.












Samedi 15 janvier 2011

Ce matin : escalade à Railey.
Cet après-midi: départ pour l’île de Jam (Koh Jam), loin de la foule.

Petit-dej avec découverte du muesli-yaourt-fruits frais. Adéquat pour stocker de l’énergie avant la session de 4h d’escalade pour débutant dans un cadre assez époustouflant.
C’est avec un groupe sympa (suédois, italiens, allemands, hollandais et des guides Thaï motivants) que nous faisons nos premières grimpées. Bien physique dans les bras, les doigts, les jambes ! De 10m à 30m (pour Pierre), on s’éclate à découvrir la grimpette en plein air et  à s’encourager tous. Bon esprit !


(On paie un peu les courbatures aux doigts et bras les 2 jours qui suivent)

Pour rejoindre Koh Jam, nous devons d’abord rejoindre le port de Krabi. On commence à avoir nos repères là bas.

De Krabi, nous avons la solution du ferry pour rejoindre directement l’île via Koh Lanta, ou bien faire le chemin par route & bateau. L’heure est trop avancée pour le ferry, déjà parti.


Dej tranquille, pour éviter de prendre des décisions,  sous un soleil de plomb qui nous ferait griller les cervelles et les sacs.

Nous découvrons un peu plus les différentes façons de voyager dans ce pays. Nous commençons à négocier notre trajet pour nous rendre au port le plus proche de l’île : Lam Kruad.




Discussions avec :
.   Un conducteur de tuk-tuk : trop cher, trop long, et pas confort du tout
.   Un « agent de voyage »  qui nous propose différentes possibilités : pas confiance !
.   Un taxi individuel: trop cher

.   Un taxi collectif : se révèle le plus sympa et le moins coûteux.

   
Sur le chemin,  les gens sont amusés de nous voir nous trimballer nos gros sacs dans leur mode de transport le plus populaire.  
1h et des poussières de trajet plus tard :  Lam Kruad.




























Arrivée insolite dans ce port qui peut s’apparenter à une ville du far west. Population souriante, des petits gamins qui nous montrent du doigt, des poules qui rentrent dans les magasin-maison, une chaleur étouffante  qui fait même ralentir les chats, d’anciennes pompes à gasoil jalonnent les rues.


On prend ensuite un long tail boat. Avant de monter, les habitants de l’île stockent denrées et matériel (frigo, écran plat, moto) pendant une demi-heure.

Traversée d’une heure, seuls touristes à bord. Nous passons un nuage de pluie, les femmes et les enfants sont à l’abri sous une bâche, les hommes à l’extérieur.

Débarquement à la tombée de la nuit, dans un lieu isolé. On ne peut pas appeler ça un port, pas un embarcadère non plus. De simples lattes de bois, auxquelles on attache une corde pour faire débarquer les gens du bateau.
Un thaï ne parlant pas un mot d’anglais nous attend. Nous avions téléphoné à la propriétaire de là où nous allions : Luboa Hut, sur l’île de Koh Pu, au nord, dans le village de Koh Jam.
Débute alors la traversée de l’île. Route cahoteuse, pleine de cailloux, avec un phare de mobylette incertain et une allure moyenne de 9km/h, on se rend du sud au nord en 45min.

Ca y est ! Après de longues heures de voyage et divers modes de transport, arrivée au Luboa Hut où nous attend un bungalow entre mer et forêt.

LUBOA HUT

Régal d’un fried chicken with cashew nut et pad thaï chicken dans un cadre très paisible. Tables basses en bambou, coussins pour s’allonger, lumières tamisées, brise. Calme absolu.


Dimanche 16 janvier 2011

Réveil matin orchestré par des singes venus passer la tête dans notre bungalow pour vérifier si nous n’avions pas de nourriture planquée dans un coin.
Insolite le réveil, insolite !!!


 Le cadre est silencieux, la mer reflète l’humeur du ciel.


Et nous sommes bien fatigués des jours passés.
Début de journée tranquille.


Vers 15h, l’envie de voir un peu autour nous prend. On fait un essai avec la moto à vitesses qu'on a loué.
Petite mais belle gamelle sur le sable fin de la plage. On a bien fait marrer les locaux. Non ! ... On se démonte pas, on remonte en selle ! Sur une route caillouteuse cette fois... C’est à la limite de la roue avant  vingt mètres plus loin qu’on a décidé de mettre un terme à notre expérience.




Pierre repasse en moto, seul, devant les locaux.
So le suit quelques instants après. 
Re-fou rire des locaux.







Repos des cascadeurs pour le reste de la journée.



KOH JAM
Lundi 17 janvier 2011

Le vent souffle dans le feuillage des arbres qui entourent notre bungalow. Impression de tempête qui se lève,  alors que nos corps reposent sur cette sorte de matelas-natte (pour le moins bien rigide) entourés d’une moustiquaire au rose passé.
Le soleil est flamboyant, le ciel bleu azur. Après s’être rassasiés d’un café Thaï* et d’un combo fruit/mueslï/yogurt, nous sommes en partance pour une journée en bateau de pêcheur en bois, pour découvrir les îles voisines:

- Koh Phi Phi (très touristique, mais dont le paysage est néanmoins très beau)
      - Koh Phi Phi Leh (aux plages de sable fin blanc, aux eaux turquoise transparentes, et aux speed boat un peu trop présents)
      - Bambou Island (très nature et beaucoup moins “chargée”)                   
      -Yong island
Avec les deux pêcheurs qui nous accompagnent, nous sommes 8 sur le bateau. Suivant les envies de chacun, le bateau fait des haltes pour que l’on plonge et observe la richesse maritime.
Barbotage salé, séchage au soleil. La peau se dore doucement un peu plus.

Le temps passe agréablement.
L’air iodé a facilement raison de notre fatigue de fin de journée.

*Pour la petite histoire du café Thaï (narrée par Jacques, le propriétaire sympa de Hanssah Guest House à BKK)
Le roi actuel (maintenant âgé et malade) est très apprécié dans son pays. D’ailleurs, on voit des portraits de lui et de la famille royale un peu partout en Thaïlande (en plein milieu de l’autoroute, dans un hôtel, dans la rue…). Il est  aimé, car il a, notamment, beaucoup œuvré pour son pays. Il  l’a parcouru pendant des années, appareil photo en main, pour en saisir l’essence. Il a combattu la culture du pavot dans le nord du pays, et a réussi à la remplacer par la culture du café et des arbres fruitiers. Il est parvenu à intégrer toute la chaine de production du café, de la récolte à la vente en passant par la logistique. Ce qui permet donc une création de valeur conséquente, avec des créations d’emploi et une réelle indépendance économique pour la région.


Mardi 18 janvier 2011

L’endroit où nous sommes, Luboa Hut, fait penser à une petite communauté. Une quinzaine de bungalows entoure l’endroit où l’on se restaure. Nous sommes donc une vingtaine, tout au plus, sur cette longue plage, sur cette île « longue » de 12km.
Tout ce dont nous avons besoin ou envie est à portée de nous. Se restaurer, se reposer, profiter d’une belle vue dans un environnement serein, flâner, se reposer.
Le calme qui règne ici incite à un ralentissement. On décélère.
Niché dans un hamac, en écoutant la brise dans les arbres, le soleil dans les yeux pour voir mille scintillements sur les flots.

Aujourd’hui sera le jour du lancement du blog. Séquence émotions !

Quelques pages de livre feuilletées, un peu de musique, un soupçon de massage Thaï pendant 1h, et le soleil plonge déjà dans l’eau...

Ce soir sera encore l’occasion de découvrir de nouveaux plats locaux. Nat, le cuisinier de Luboa Hut, propose à la carte un choix immense d’entrées, plats, desserts.


EN TRANSIT

Mercredi 19 janvier 2011

Départ: Koh Jam
Arrivée: en transit

Les quelques jours passés ici furent vraiment délicieux. Les batteries sont bien rechargées ! 
L’ailleurs nous appelle déjà…
C’est le Cambodge qui chatouille notre curiosité.

9h
Le bateau de pêcheur quitte la plage de Luboa Hut pour nous amener prendre le ferry pour Krabi. Légère impression de quitter la communauté. Béo (la petite fille de 5ans) et ses parents (Nat et Ann) restent sur la plage et nous font des signes d’au revoir.

9h15
Le bateau s’immobilise, à proximité d’autres long tail boat. En pleine mer. Attente du passage du ferry.
A son arrivée, tous les bateaux l’accostent en même temps, et ce sont sacs et passagers qui montent à bord en quelques minutes. Assez insolite comme méthode. Très amusant, bien efficace.






10h30
Taxi collectif pour rejoindre le centre ville depuis le port.
Nous avons décidé d’aller au Cambodge, maintenant. Nous prendrons donc tous les transports nécessaires dans la foulée, suivant les horaires dispo, bien entendu !






14h30


17h
Nous montons à bord du bus qui nous remonte à Bangkok. 11h de trajet à venir. Pas de souci, la « troussette » spéciale transport est là pour ça : masque, boule quiès et chaussettes.
20h
Le bus s’arrête dans un resto immmmmmmmmense, pour que tous les passagers se restaurent. Amusant et beaucoup plus sympa que la distribution de sandwich au goût suspect!!!


Jeudi 20 janvier 2011

4h10 (du matin!)
Débarquement des passagers, en périphérie de Bangkok.
4h30
Brossage de dents, débarbouillage de visage et émergence matinale. Taxi pour la gare de Hualamphong à BKK où un train part à 5h55 pour la ville frontalière d’Aranyaprathet.

5h55
Le train s’ébranle sur le quai dans un craquement de ferraille. Sièges en cuir bleu très confortables, datant d’une trentaine d’années au moins, et ventilateurs au plafond nous évoquent un voyage d’un autre temps.
Parfum de mon enfance qui remonte en surface avec toutes ces femmes qui parcourent les wagons, chargées de leurs paniers d’osier plein de promesses gustatives salées et sucrées. Comme cet homme qui poussait dans les années 80 en France son chariot de métal dans le corail à compartiments qui nous amenait a Henneveux avec ma mère.
10h30
On craque pour un plat succulent d’un des paniers en osier.
11h35
Arrivée à la ville frontière.
12h15
Passage de la frontière a Poipet. Formalités de visas faites très facilement sur place. Les douaniers essayant de « gratter » quelques dollars. Pierre résiste gentiment mais fermement.
13h30
Après l’usage d’une navette gratuite pour la gare des bus, nous prenons un mini bus pour nous rendre à Siem Reap. Il faut attendre que le mini-bus se remplisse pour partir.
14h40
Départ pour Siem Reap sur une route qui a été entièrement restaurée il y a 1an et demi. Du coup le trajet ne dure que 2h20 (en incluant l’arrêt de 30min dans un resto pour lequel le chauffeur sera commissionné). Pensée pour ceux qui mettaient 7h pour y parvenir auparavant….


Balade dans le centre ville et ses marchés en attendant le bus.




RETOUR EN THAILANDE DU NORD (cette fois)


DE HANOI A CHIANG MAI (Thaïlande) VIA BANGKOK
Jeudi 17 mars 2011

Une fois l’avion arrivé en Thaïlande, c’est un poids lourd qui s’envole, même si à Bangkok la pluie est aussi présente.
Dernières discussions avec Mylène et Francis. Heureux de les avoir croisés, chouettes personnes.

Deuxième avion vers Chiang Mai cette fois.
Arrivée vers 16h30 en centre ville. Munis de quelques adresses, nous tentons quelques guesthouses. Déçus, nous poursuivons la route, fatigue au bord des yeux et lassitude en bandoulière. Il fait froid, il pleut, y’en a marre de chercher un lieu pour dormir… Un couple croisé dans la rue nous conseille un lieu chouette, dans une rue perpendiculaire à une rue commerçante. On visite l’endroit, c’est vraiment très très bien !!! Au dessus du budget (650 Bath/nuit avec petit dej), mais l’on s’y sent à l’aise et tranquille. La chambre est très grande, décorée avec goût, grand miroir au mur et tapis au sol : Sanouk !!! (Sanouk signifiant bien être, équilibre, bonnes énergies, le tout distillé dans une bonne humeur).



Pierre s’absente un instant pour aller chercher des rafraîchissements. Il revient les bras chargés de brochettes de « genoux » de poulets, de mini œufs frits, de poulet pané... Youpi !!! On est de retour en Thaïlande.




 

CHIANG MAI
Vendredi 18 mars 2011

Pour une fois depuis longtemps, nous nous levons après 9h du mat.  Grand bien nous fasse. Déjeuner à la guesthouse (compris dans le prix de la chambre) et découvrons que nos hôtes ne sont pas très forts en ce qui concerne les petit-dej à l’occidental. En effet, les œufs au plat ont encore leur blanc liquide, la confiture à l’orange est très amère et le café, du jus de chaussettes que l’on masque avec du sucre et du lait en poudre…

Matinée écoulée à laisser passer le temps. Sur les coups de midi, début de découverte des rues voisines. A peine quelques mètres en fait, nous passons à côté du Tamarind village, qui fait à la fois restaurant, Spa, Hôtel, piscine, salle d’expos. L’endroit appelle à la sérénité, et c’est donc naturellement que nous pénétrons à l’intérieur. Un vrai ravissement, un endroit zen, reposant. Le long d’un couloir blanc, entrecoupé de fenêtres, on longe une piscine carrelée de bleus changeant. Les photos exposées sont celles de l’artiste floral Sakul Intakul, et le nom de cette expo est FlorESSENCE. Les clichés sont beaux.


TAMARIND VILLAGE CHIANG MAI
50/1 Rajdamnoen Road
Sri Phum Muang
Chiang Mai 50200
Très luxueux.

La promenade se prolonge et nous allons de ravissements en surprises. Cette ville est pleine de temples richement décorés. Nous découvrons ainsi un bel endroit avec le nom le plus long que nous n'ayons jamais vu: Wat Umongmahatherachan (soit 7 syllabes, quand le mot le plus long de la langue française en compte 9 !). Nous poursuivons avec le Wat Dok-Eung.




Nous découvrons une ruelle pleine de stands de brochettes, de poissons grillés encore frémissants et d’autres mets. Un pad thaï dans une gargote, un smoothie (fruits frais mixés avec de la glace) à la mange et à la fraise nous font du bien sous ces chaleurs avoisinant les 34°C.
Profitons ensuite des savoirs faire Thaïlandais en relaxation, soins et massages.

La soirée s’écoule, nous déambulons dans la rue principale du night bazaar. Nous trouvons un restaurant Thaï populaire, caché par les bâches plastiques des stands alentour. Les nouilles du plat de So seront étonnement roses ! Le dessert local sera la découverte du rotee, une sorte de pâte à crêpe/pancake, à la banane et à l’œuf, le tout arrosé d’un sucre vanillé. Excellent pour le cholestérol !






Samedi 19 mars 2011

Le temps du week-end, nous allons profiter de prendre 12h de cours de Thaï foot massage, à la Thaï Massage School.

A 8h tapantes, un tùk-tùk arrive à notre guesthouse pour nous emmener à l’école. Il est entièrement rose à l’intérieur : banquettes, murs et plafond. Sympa de commencer la journée par des couleurs vives.
Nous avons le plaisir d’être seulement deux pour tout le week-end. Nous prenons tout notre temps, posons toutes les questions que nous souhaitons. Mais en contrepartie, pas de petits roupillons discrets ou d’inattentions passagères…

Le matin nous apprenons donc la technique d’échauffement du pied qui se déroule en 13 mouvements bien distincts.



Pour la pause déj, nous nous rendons au marché de Ruam Choke. La nourriture chante les louanges des saveurs thaïes à chaque étal !

Les cours recommencent à 13h15. Il nous reste 15min de micro sieste à venir, que Pierre exploite généreusement sur ce gros fauteuil inclinable.

Les cours de l’après-midi : apprentissage des 36 points de réflexologie plantaire.
 A l’aide d’un bout de bois, nous apprenons l’enchainement des gestes, leurs orientations, la bonne manière de faire.

Toute la journée, nous buvons du thé chaud au Babel fruit (Matoom en Thaï). Excellent pour la digestion, connu pour ses vertus antibactériennes et pour son aspect rafraîchissant. Activer les points de réflexologie libère beaucoup de toxines dans le corps, boire du thé permet de les éliminer plus rapidement. Quelques effets secondaires déplaisants peuvent apparaître comme des maux de tête ou des troubles digestifs après les massages, surtout après 6h d’entraînement ! Mais pour le moment, nous continuons joyeusement d’échauffer respectivement les pieds de l’autre en maniant le wood stick.

THAI MASSAGE SCHOOL OF CHIANG MAI
203/6 Chiang Mai-Mae Jo Road
(Across Ruam Choke Market)
Faham
Chiang Mai 50000
Pour 12h de foot reflexology massage : 5 000 Baths / pers

Le soir : resto sushi très moyen. Tant pis.


Dimanche 20 mars 2011

Départ, comme hier, sur le coup de 8h. Le soleil est de nouveau au rendez-vous. Bonheur de voir ce ciel bleu azur illuminer l’environnement et nos humeurs !
Nous changeons de professeur pour la journée, elle se nomme Duam, elle est dynamique et souriante.

Programme de la matinée :
1.    Apprendre les techniques de relaxation des jambes, genoux, bras, mains, tête, nuque et épaules.
2.    Examen de 12 questions vers 11h nous permettra de définir si nous pouvons accéder au papier magique : le diplôme de foot massage ! Réponse après le dej…
3.    Récapituler entièrement les techniques de massage des pieds, jambes, genoux…





Pour ce qui est du déjeuner au marché, notre expérience de la veille nous permet d’être très efficaces. Nous nous dirigeons vers les meilleurs stands, faisons de bonnes et belles emplettes. Si Zola avait eu le plaisir de se trouver en Thaïlande, il aurait décrit avec régal toutes ces beautés culinaires. Les gras luisants des côtelettes de porc, les écailles argentées des poissons cuits au feu de bois, l’odeur suave et sucrée des brochettes de viandes laquées. Une merveille pour les épicuriens de la mangeaille !!! Nous allons manger l’ensemble à l’école, en bord de rivière.


Après cette « légère » collation, reprise des cours.
Annonce du jour : vous avez réussi le passage des 12 questions à l’examen !
Pour clore le cycle des leçons, nous reprenons toutes les connaissances et techniques acquises pendant le week-end. Chacun s’exerce sur l’autre. Pierre se sentant fatigué, il prend volontiers place dans le fauteuil cossu. Sophie est ravie, elle se concentrera pendant la première heure et demie avant de se relâcher et de profiter à son tour du massage intégral. La prof nous dit de nous endormir sans problème lorsque c’est à notre tour de recevoir les massages. La voilà notre petite sieste digestive !


5min pour les 2 pieds
Nettoyage des pieds
Enroulement des pieds dans des serviettes
10min
Echauffement des pieds (12 étapes)
10min
Les 36 points de réflexologie plantaire avec le bâton de bois
5min par jambe
Les mollets
Les genoux
5min par bras
Les bras
Les mains
15min pour l’ensemble
La tête
La nuque
Les épaules





Avant de repartir, nous récupérons nos diplômes. Première fois pour Sophie de voir mentionner son nom Labesse sur un diplôme ! Séquence émotions.

Le soir : Le Sunday market dont Mylène et Francis nous avait tant parlé ! Effectivement, il occupe une grande partie de la ville fortifiée. On serpente dans les rues fourmillantes de gens, d’objets, d’odeurs. Cette journée est inconditionnellement sous le signe de la nourriture ! 1000 saveurs éclosent dans notre bouche : douces, amères, sucrées, piquantes. En bâtonnets, dans des sachets, sur des serviettes, tout est prétexte à découvrir de nouveaux gouts, d’autres mélanges. On se pourlèche les babines.

On marchande gentiment des souvenirs ci et là avec les commerçants souriants. Chaque mètre carré de rue autour de Rachadamnoen Road est investi, les abords des temples débordent de stands multicolores. Plaisir des sens. Nous déambulons jusque tard dans ces ruelles chargées. Nos jambes pleines de fatigue, le sac alourdit d’emplettes et le sourire au visage, nous rentrons dans nos pénates.


Lundi 21 mars 2011

Jour du printemps.

Comme le chante si bien Brel :
« Au printemps, au printemps, et mon cœur et ton cœur sont repeints au vin blanc, au printemps au printemps, les amants vont prier Notre-Dame du bon temps ».

Pour honorer les paroles du Grand Jacques, nous laissons donc les oiseaux chanter la nouvelle de l’arrivée de la saison.

La terrasse ombragée offre un beau point de vue sur les fleurs tropicales qui déploient d’immenses feuilles vertes.
Le temps passe.

La première sortie du jour sera pour se restaurer dans un resto – cantoche excellent pour son chicken with cashew nut. La déco de menus immenses placardés aux murs et des chaises en plastique créent une ambiance fort sympa.

SAILOMJOY THAI RESTAURANT
By Khum Pom & Khun Waew
7 Rachadamnoen Road
T. Phrasingh A. Muang
Très bon rapport qualité / prix

S’en suivra l’achat de livres en Français pour Pierre. Il est bon de voir que la littérature a une place importante dans le pays. La majorité des villes traversées ont plusieurs librairies, on peut effectuer facilement des ventes et achats de livres neufs ou d’occasions, dans beaucoup de langues différentes.


CHIANG RAI
Mardi 22 mars 2011

Nous voulions profiter d’être dans le nord du pays pour visiter Chiang Rai. Ville devenue célèbre notamment grâce à la construction du White Temple. Ce temple est appelé en Thaï Wat Rong Khun, c’est l’œuvre de l’artiste Thaï Chalermchai Kositpipat, somme toute assez mégalomane.
La caractéristique du temple réside dans le fait qu’il soit entièrement blanc. Cette couleur représentant la pureté de Bouddha. Les travaux ont commencé en 1997 et l’endroit est en perpétuelle évolution.



Pour visiter le temple, il faut faire 3 heures de bus aller. Du coup, pour nous simplifier la vie, nous optons pour un circuit organisé sur une journée. Départ 7h, retour 20h30 avec, sur la liste des lieux à voir :
.   Les sources d’eaux chaudes de Chiang Rai
.   Le White Temple et l’exposition cachée de l’artiste (suivant les conseils d’Argentins croisés sur la route)
.   La zone du triangle d’or
.   Mae Sai (la frontière Birmane)
.   Le village des longs cous




Ce qui nous plaira le plus sera bien entendu le White Temple et l’expo qui est de toute beauté, quand bien même difficile à trouver sur place.
Le reste n’ayant que peu d’intérêt.
Le fait de se déplacer en mini bus avec le tour organisé nous permet de faire des arrêts réguliers et de ne pas être lassés d’une route trop longue, mais ces micro arrêts de 20 à 45min sont frustrants.
Nous écoulerons tout de même quelques 600km dans la journée !


Le plus révoltant étant indéniablement le village aux longs cous. Sophie tombe de haut en découvrant toute l’horreur touristique de ce village construit pour le bon plaisir de blancs en manque de photos prédéfinies. C’en est odieux !!! 5 mini-bus sont déjà sur le parking. Les habitants de ce « village » posent dans des stands de souvenirs, un bébé est posé dans une bassine pour que les touristes le prennent en photo. Il est dans cette eau froide depuis le début de la journée très certainement. Il n’y a rien de folklorique, tout est factice. Ces jeunes filles portent ces anneaux au cou pour attirer du monde, mais plus pour des raisons culturelles. C'est terrible de constater cette mutilation pour autrui et non pour des convictions propres. Ces anneaux ne sont mis qu’aux filles. On commence à leur mettre dès l’âge de 5 ans et jusqu’à 20ans. Leurs poids allant jusqu’à 4kilos. Elles ne sont même pas scolarisées. Ces populations sont d’origine Birmane, elles sont exilées de leur pays, et n’ont pas le droit de travailler en Thaïlande, seul ce tourisme là (revenus financiers) est toléré par le gouvernement Thaï. Double responsabilité que celle des chefs de tribus et du gouvernement Thaï qui tolèrent et laissent continuer ce business. Sophie n’aura ni la force, ni l’envie de traverser le pont pour « rencontrer » les villageois, Pierre tente de photographier ces touristes inconscients de l’aspect factice de cette visite. PLUS JAMAIS !!!


Mercredi 23 mars 2011

Dans la journée, départ pour Pai, petite ville située à environ 140km au nord ouest de Chiang Mai, près de la frontière Birmane. Il nous faudra écouler quelques 762 virages pour y parvenir !




Mais avant toute chose, ayant accumulé pas mal d’affaires après la visite des différents marchés de la ville : nos sacs sont trop lourds. Nous passons donc par la poste Thaï pour envoyer des affaires à Paris. Elle a bonne réputation, et les colis sont suivis (comme peuvent l’être les colis Fed Ex, les assurances de valeurs en moins). Le colis se fait directement dans le petit office, et nous envoyons donc un petit de 19,20kg par la mer, à l’adresse de Ju et Mac. Merci !!! Nous devrions recevoir (finger crossed) le tout d’ici 2 à 3 mois. Nous payons l’ensemble environ 80€.

Dernier dej sur le pouce dans la ville en attendant le bus pour Pai (acheté 180 Bath/pers pour la compagnie Aya Services).
14h30 le bus nous prend et nous nous élançons sur la route sinueuse de montagne. Le paysage est très beau. A la pause, So craque pour un smoothie à la mangue… Mauvaise idée ! Ce sont les tripes serrées à souhait qu’elle fait la seconde partie du voyage !...
Débarquement des voyageurs à 17h30 dans l’une des deux rues principales de la ville. Sensation très étrange que de voir guesthouses juxtaposant restos et cafés. Sonorités extrêmement touristiques. La ville a été occupée pendant des années par des hippies. Maintenant les Thaïs et les voyageurs prennent goût à venir s’y reposer.

Pour s’éloigner de cette population touristique nous louons une moto pour les jours à venir et partons dans les hauteurs de la ville. Nous chargeons l’engin comme un vrai mulet (nous 2, les  gros sacs ainsi que le « petit », Pierre pousse les vitesses de la moto dans les côtes sans encombre, une bonne cylindrée d’après lui.


L’Asie du Sud Est est vraiment le temple de la moto. On en trouve à louer ou à vendre pour des prix très raisonnables. On peut choisir des moteurs différents, des couleurs chatoyantes, Chinoises (à éviter si vous ne souhaitez pas que le guidon vous reste dans les mains), Coréennes (moyennes), Japonaises (bonnes…).


Nous trouvons un endroit dans les hauteurs, le coucher de soleil sur la montagne et sa vallée est à couper le souffle. 





PAI
Jeudi 24 Mars 2011

La chaleur se fait sentir dans cette pièce aux trois lits doubles. Allez comprendre. Après tout, c’est une façon comme une autre de décorer l’espace… La pièce est immense, et la terrasse toute de bois faite, gigantesque. Envie d’en profiter.
Nous avons trouvé une guesthouse sur les hauteurs de la ville, loin du « tourbillon » de touristes. L’endroit offre une vue imprenable sur les environs ! Endroit recommandé pour la vue (pas nécessairement pour la qualité de la literie) 

DARLING POINT OF VIEW
120 Moo 1
T. Maehee
400 Bath / nuit (prix négocié pour trois nuits)

Eveil des troupes tôt, donc, comme souvent lors de notre voyage. Rarissimes sont les grasses mat. En voyage, l’excitation de la découverte l’emporte sur le sommeil. Néanmoins, cela fait plusieurs semaines que nous ne cessons pas d’engranger les kilomètres, les heures de transport… Nous nous étions dit qu’en Thaïlande du nord, nous prendrions davantage notre temps, pour reposer nos corps de routard trentenaire. Chiang Mai était le départ d’une période de repos en quelque sorte.  Pai s’inscrira dans la continuité !

Comme un dimanche, à voguer à mille petits riens, à lire pour Pierre qui dévore les romans, So, quant à elle, se concentre à l’organisation de ses carnets de voyages (découpage, collage, griffonnage, raturage et coloriage) et à la description du voyage au travers du blog.
Le temps n’est pas au plus beau, quelques nuages font une grise mine au ciel, la chaleur est tout de même très forte.

Sur les coups de 16h, nous enfourchons la moto, que Pierre maîtrise maintenant parfaitement. Direction les chutes d’eau les plus proches pour capter un peu de fraîcheur : MOR PAENG WATERFALLS. Bon, pas vraiment d’intérêt… Le temps d’aller chercher un smoothie frais au village de Pai, et nous revoici de retour sur notre terrasse de bois à 17h30, fin prêts à apprécier le spectacle du coucher de soleil, cocktail frais en mains.
Les nuances du soleil aux sommets des montagnes sont magnifiques. Les violets bleus s’entrelacent et se prélassent pour le plaisir de nos mirettes. Calme et volupté.

Le soir, nous nous rendons dans une petite cantoche fort sympa : Tik Kitchen, dont la tenancière est fort souriante, et les plats goûteux !
.   Fried chicken with red curry, fresh chili and vegetables (spicy) with coconut milk
.   Fried kale with chicken

TIK KITCHEN
30 Moo3
Wiang Tai
Pai
Mae Honh Son


En fin de repas, alors que la propriétaire vient débarrasser nos assiettes, chacun a une sensation fort étrange… Sophie a comme l’impression de sentir battre son cœur anormalement fort, elle met ça sur le compte de la fatigue, puis ce sont ses jambes qui frémissent. Elle bondit de sa chaise et se rend au milieu de la rue : « Quelle est la réaction des gens ? Suis-je la seule à ressentir ça ? Les structures des bâtisses bougent-elles ?... !!! Pierre, viens à côté de moi s’il te plait. Pierre sort du resto !!! Viens à l’extérieur s’il te plait ! ». Les guirlandes de lumières vibrent dans l’air, la terre tremble… Pendant quelques secondes, 20, peut-être 30. Un temps qui paraît long. Un coup au cœur que de sentir cette terre sur laquelle nous vivons se mouvoir. Nous, petites choses, évoluons sur une surface vivante, il est si facile d’en venir à l’oublier. Les émotions sont fortes chez chacun. Pierre, lui, pensait au début que Sophie jouait avec la table. Il lui fallut quelques instants pour comprendre ce qui se passait.
En rentrant à la guesthouse quelques heures plus tard, alors que nous discutions sur la terrasse, la terre tremblera à nouveau quelques instants. Là, nous réalisons que nous sommes sur une structure en « tréteaux » !!! Pas rassurant. Enfin, ce sont des piliers en béton armé et non de frêles bouts de bois comme nous avons eu au Cambodge ou au Laos. Là, nous dormons dans un vrai chalet en bois, qui n’a rien à envier aux structures Suisses… Mais tout de même. Prochaines vibrations : on met le matelas par terre !

Nous apprendrons que le matin même, il y avait eu un tremblement de terre en Birmanie (pays limitrophe de la Thaïlande), gradué à 6.9 sur l’échelle de Richter, et dont les vibrations se sont faites ressentir jusqu’à Bangkok et Vientiane. Nous avons dû ressentir de légères répliques.
Super Paulette (assidue au bloug J) demandera expressement de nos nouvelles au travers d’un mail énergique « Mais où sont-ils ?! ». « En Thaïlande et en pleine forme » lui répondrons-nous.


 Vendredi 25 Mars 2011

Temps gris, quasi pluvieux quand les paupières s’ouvrent gentiment.

Après un petit-déj occidental pour le moins mauvais, l’assise bien calée sur la moto, nous partons faire un tour des environs de Pai. Tout est facilement accessible et le choix est large !

En chemin vers de nouvelles découvertes, nous nous arrêtons à l’hôpital de Pai pour donner les restes de traitements antipaludiques qui nous restent. C’est Anne qui nous avait raconté qu’à la fin de ses voyages, avant de quitter le territoire, elle donnait le reste de la trousse à pharmacie au dispensaire le plus proche. Bonne idée !

Voici donc les plaisirs variés du jour :

Yun Lai view point
Un point de vue plaisant sur la vallée.
Le village Chinois de Santichon
D’une tristesse infinie ! Sensation immédiate d’être dans un autre environnement. Les maisons sont en béton brut. Aucune peinture, aucune fleur, de vastes cours terreuses et vides de tout, les rares visages croisés se révèleront fermés.
La fissure d’un précédent tremblement de terre en octobre 2009
Impressionnant de voir la terre fendue de la sorte ! Il y a donc une activité sismique notoire dans la région.
Pam Bok waterfalls
Au goût de Pierre. Ce dédale de roches et d’eau lui plait tout à fait.
Paï Cayon
Une beauté de la nature ! Une languette de terre jaune qui laisse de chaque côté de grands précipices. Très impressionnant. Ames sensibles au vide s’abstenir.
World War II Bridge
Pont pittoresque par son architecture. Il s’étirait lorsqu’il fallait laisser passer des hommes ou des véhicules, et se rétractait lorsque des navires passaient sur le fleuve. Difficile de comprendre l’implication de la Thaïlande dans le conflit mondial de 39-45 (pays déclaré neutre pendant cette guerre).
Tha Pai hotsprings
Nos premières et véritables sources d’eaux chaudes. Extra ! Vraiment chaudes. Délicieux de se baigner dans ces eaux douces, surtout lorsque la pluie fine tombe  au dehors. De plus, le cadre est très agréable. Un vrai plaisir.

Rentrés à la « maison », Sophie s’effondre de fatigue « pour une petite heure »… La nuit tombée, la pluie toujours intense, et sa petite femme roupillant gracieusement, Pierre ira chercher un Pad Thaï au village. Il reviendra détrempé mais heureux d’avoir trouvé un bon plat consistant et peu cher ! Buen provecho !!!


DE PAI A BANGKOK
Samedi 26 Mars 2011

Départ de Pai prévu à 14h30 en mini-bus. Achat de billets Pai – Bangkok (via Chiang Mai)  auprès de l’agence Aya Service. Temps de voyage estimé 14h30 au total, prix par personne 450 Baths.

AYA SERVICE (société de bus)

Il est vrai qu’avec les vies que l’on mène habituellement, surtout en ville, le temps est une notion précieuce. on court souvent. Un des luxes absolu durant ce voyage est le temps que l’on prend. Le temps pour visiter, pour profiter, pour découvrir, et le temps de se préparer.
La matinée se passe donc tranquillement, chacun regroupe ses affaires.


Avant de rendre la moto, nous profitons une dernière fois d’une belle vue des hauteurs en nous rendant au Temple on the hill.
Nous découvrons que l’année en cours en Thaïlande est 2554. Assez amusant.

 
Déj au Baan Pai Village & riverside (ou encore appelé Steak House). Cadre vraiment reposant, surtout à l’arrière. Myriade de détails qui apaisent. Papyrus dans de beaux vases en pierre, dont les tiges sont liées par une fine cordelette. Table basse large en bois sur laquelle sont posées d’autres petites tables. De l’eau coule ci et là.



BAAN PAI VILLAGE & RIVERSIDE
88 Moo 3
Vieng Tai
Pai
Mae Hong Son
58130 Thailand

Départ pour les quelques 792 virages qui nous séparent de Chiang Mai. Définitivement, le paysage est splendide. Nous en profitons à la condition de se concentrer de temps à autre sur des points fixes pour ne pas laisser le mal de cœur venir gâcher le trajet.



Après quelques instants d’attente à Chiang Mai dans un café aux dessins muraux extras, nous grimpons dans l’un des bus les plus basiques que nous ayons emprunté jusque là en Thaïlande. Soyons courageux, quelques 10h de voyage se profilent, avec un arrêt à minuit dans un restaurant pour se sustenter.



Minuit, le bus s’arrête. Les portes s’ouvrent sur un restaurant immense, décoré d’affiches de nourriture couvrant des pans de mur entier, des dizaines d’assiettes en plastique sont déjà pré-remplies et n’attendent que les nombreux voyageurs descendant continuellement des bus nouvellement arrivés. Le ballet des véhicules est incessant. C’en est étourdissant et à la fois amusant.

5h du mat, le bus nous dépose à Bangkok, à proximité du quartier populaire et (trop) touristique de Kao San Road. Nous sommes amusés de voir tant de monde éveillé à cette heure de la nuit qui annonce déjà l’aurore. Nous patientons jusqu’à 8h30 du matin pour avoir une chambre disponible.
Les nombreux cafés nous aident à ne pas nous endormir sur les banquettes du restaurant.


BANGKOK
Dimanche 27 Mars 2011

8h30, nous pouvons enfin poser nos bardas dans la chambrée. Elle est d’une propreté tout à fait agréable, mais surtout, elle est d’un dénuement absolu, si bien qu’il n’y a même pas de drap du dessus. Mais qu’importe, nous sommes contents d’être de retour à Bangkok. D’ailleurs, nous avons prévu notre retour le week-end dans le but de profiter au maximum des marchés et boutiques de la capitale Thaïlandaise. Après les 19.6kg envoyés de Chiang Mai, nous avons bien l’intention d’envoyer quelques autres souvenirs avant de quitter pour de bon l’Asie du Sud Est.

Pour les réjouissances du jour, nous nous dirigeons donc vers l’un des plus grands marchés couverts du monde : le marché de Chatuchak. Plus de 15 000 stands et chaque jour de week end environ 200 000 visiteurs. Autant dire une véritable effusion et profusion de nourriture, de vêtements, de sacs, de parfums, d’objets en bois, et de mille autres choses auxquelles notre esprit n’aurait même pas songé. Nous transcendons notre fatigue pour déambuler et nous perdre dans les méandres de ces milliers d’allées où de petits stands se succèdent, semble t-il, à l’infini.

Les couleurs, les odeurs, les visages tous si différents et si envoutants nous excitent et nous stimulent. Nous redevenons les enfants que nous n’avons jamais vraiment cessé d’être.
Mais la réalité pécuniaire nous rappelle à l’ordre. Nous n’avons plus d’argent et la carte bleue est à l’hôtel… Qu’à cela ne tienne ! Voilà l’excuse idéale pour aller faire une sieste de quelques heures (enfin), pour mieux revenir ensuite ! En effet, ce marché prolifique n’a lieu que les week-ends, samedi et dimanche. Au lieu de nous compliquer la vie à prendre le métro (station Chatuchak), qui nous imposerait quelques changements et pas mal de fatigue, nous négocions le taxi pour 100 Baths. D’ailleurs, cela revient meilleur marché. Après la sieste, nous poursuivons nos emplettes de 16h à 18h.

Le soir, nous recherchons un restaurant tranquille aux abords de l’hôtel, ce qui n’est pas chose aisée. La musique hurle dans chaque bar et restaurant. En marchant un peu, nous parvenons à trouver un lieu calme, où les propriétaires sont très sympas. Ils allient travail et plaisir en mangeant eux-mêmes entre amis à côté de nous.

BUA SA ART RESTAURANT
130 Phra Arthit Street
Bangkok
Tel: 02 629 5055

Après ce repas excellent, nous profitons de la marche retour vers l’hôtel pour mettre à jour nos applications I-phone des nouvelles du monde (Libé, Le Monde, BBC, El Pais…). Quand un jeune homme nous charrie sur notre capacité à communiquer ensemble. Nous entamons une conversation fort sympathique (à prononcer comme dans l’chnord : « chimpatike ») et commençons à boire quelques verres.

Une fois de plus, ce petit pays qu’est la Belgique dévoile ses joyaux de citoyens, toujours sans gouvernement pour l’heure. De fameux Flamands : Dewit et Filipe, qui viennent de se fiancer à l’improviste voici quelques heures, après quelques années de vie commune. De fil en aiguille, de verre en verre, et de franches rigolades en conversations nocturnes, le temps file, et voici déjà les coups de 5h sonnés. Cela fait donc 24h que nous arrivions chargés de nos sacs de voyageurs étonnés de cette vie nocturne dont nous sommes partie prenante à présent. Soit de nombreuses heures sans sommeil, une fois de plus. Mais sans aucun remords, puisque la vie mérite d’être vécue telle qu’elle se présente, au diable le sommeil et bonjour l’improviste !


Lundi 28 Mars 2011

Yiiiihaaaa ! Et là, la réalité te rattrape ! Oh oui, tu as oublié la fameuse aspirine à prendre avant de te coucher… Et maintenant, tu paies quelque peu cet oubli, mais surtout les verres de la veille. Mal de crâne, légère nausée accompagnent donc ton réveil. Soit. Tu prends ton Ibuprophen 400, et tu prends ton mal en patience.

Pour continuer notre retour sur Bangkok sous le signe de la consommation absolue, aujourd’hui, ou du moins cet après-midi vu l’heure avancée du jour, nous promènerons nos frimousses dans l’autre temple de la (sur) consommation : MBK. Non, non, pas la super marque de vélo tout terrain, mais le méga complexe, sur 7 étages, qui offre lui aussi myriade de produits nécessaires ou complètement futiles.

Sur les bons conseils d’Orian (le cousin de Toine vivant à Bangkok), nous nous rendons directement au 7ème étage du centre, soit l’étage qui chante les louanges de victuailles fabuleuses. D’ailleurs, il est incroyable de découvrir les vitrines immenses des restos où tous les plats proposés sont présentés sous formes d’assiettes garnies de mets en plastique. Orian nous a conseillé le restaurant Japonais Sukishi, où les plats sont à volonté. Dès notre arrivée, nous sommes mis au parfum : « vous avez 1h20 pour consommer ». OK, OK, OK. Pour pouvoir en profiter, So ne voit qu’une façon de contrer sa nausée : LE coca. Et après un grand verre goulument avalé : « A l’attaaaaaaaaaaaaaque !!! ». Pierre, lui, a déjà commencé à prendre ses repères ! Nous sommes installés sur nos sièges surélevés, et devant nos yeux, défilent sans discontinuer 1000 assiettes garnies, que nous choisissons à volonté. En plus de toutes ces assiettes, sushis et plats à la vapeur sont disponibles. L’expérience est euphorisante. Pierre est ravi de vivre cette expérience pour la 1ère fois : « C’est génial ! Je voulais vraiment découvrir ça. Suis trop content !!! ». Adresse très fortement recommandée !
SUKISHI
7ème étage du MBK
Tel : 0 2626 0128
1h20 pour profiter (pas 1min de plus !)
288 Baths/pers

En quittant le resto, nous passons à côté de bulles en verre fermées, où il est possible de voir, individuellement ou en groupe (de 4 personnes max), des films, d’écouter de la musique. Et nous voyons des étudiantes en uniforme gesticuler comme des marionnettes surexcitées. Mais que font-elles ? Une des activités les plus pratiquées dans le pays voyons ! Du karaoké. Extra !

7 étages, soit autant de niveaux pour affoler le porte monnaie et faire chauffer la carte bleue. Chaque étage est un hymne au capitalisme de masse mes amis ! Nos confrères communistes auraient peine à supporter tant d’excès.  Tout peut se monnayer ici. Des jeans où l’ourlet vous sera fait dans la demi-heure, des robes de bal aux jupes d’adolescentes fashion, des souvenirs inutiles à la clinique dentaire, des portables rutilants aux grands magasins. Bref, vous trouverez tout ce qui peut vous tenter dans ce centre commercial gigantesque.

Rompus tous les deux par cette journée, les bras chargés tels Pretty Woman descendant fièrement Sunset Boulevard, nous étendons nos corps fatigués dans le premier taxi disponible direction : Rajadamnern Stadium. En effet, même épuisés, pas question de quitter la Thaïlande sans avoir assisté à un match de boxe Thaïe !

Après avoir choisi la plus populaire des catégories, soit la 3ème, nous débarquons dans l’antre de ce sport national. L’ambiance est plutôt calme les premiers instants. Nous arrivons au 2ème round du combat en cours. Il n’y a quasi que des hommes Thaïs, rares sont les femmes. Puis arrive le 4ème round, et là, l’atmosphère change du tout au tout. Tous les hommes commencent à hurler, à s’appeler les uns les autres pour parier. Les paris étant officiellement interdits dans le pays, tout cela se fait de façon illicite Néanmoins, les Thaïs sont de grands joueurs, ados et vieillards se prêtent au jeu avec ferveur. Il y a de l’électricité dans l’air !!! Nous étions venus tant pour le match que pour l’ambiance, nous sommes servis et ravis !

Rajadamnern Stadium

Après cette journée dense, nous aspirons à dîner dans un lieu calme, une fois de plus difficile à identifier. Mais nous trouvons notre plaisir dans un resto fort bien décoré, où la carte propose plus de 465 plats très différents les uns des autres (!!!) et où les nappes blanches nous rappellent les restaurants de notre capitale française. Les plats sont délicieux.

HEMLOCK RESTAURANT
56 Phra Arthit Street
 Phra Nakorn
Bangkok 10200


DE BANGKOK VERS NOUMEA (via Sydney) - EN TRANSIT
Mardi 29 Mars 2011

Ayant notre avion à 18h05 aujourd’hui pour rejoindre la Nouvelle Calédonie, nous prenons le temps de nous éveiller. Les objectifs de la journée : envoyer nos affaires / souvenirs par la poste ET être à l’heure pour notre avion.

Une fois nos billets pour nous rendre à l’aéroport Suvanaburni achetés dans un hôtel proche du notre à des prix très raisonnables, nous partons à l’attaque d’un petit-déj.

PEACHY GUEST HOUSE
10 Phra Athit Road
Near Unicef Banglampoo
130 Baths / pers
Départ toutes les heures

Amusés (moins que plus) par le fait de devoir s’acquitter de 50 Baths pour utiliser l’électricité du lieu (ce que nous ne ferons pas), nous nous concentrons sur ce petit-déj frugal, un peu onéreux, bio et bon.

SALAD ON DEMAND
60 Phra Athit Road
Phra Nakorn
Brownies aux multiples noix : excellent !

Notre deuxième envoi d’affaires par la poste se fait efficacement. Nous avions consciencieusement bien tout empaqueté dans un sac. Il ne nous reste donc plus qu’à le mettre dans un carton, écrire l’adresse en France de Ju & Mac (re-merci !!!) et le faire envoyer par la mer. Un petit de 10.4kg, pour environ 45€.

Une fois ces détails réglés, nous partons donc attendre le bus. So part dans une boutique à côté, pour flâner. Quelques pièces restent dans le porte monnaie, et les objets sont tentants. Puis Pierre l’appelle : « Allez, c’est parti, le bus est là ! ». C’est donc le rush pour choisir une des babioles. La vendeuse, inquiète de voir Sophie aller si vite, décide de sortir de la boutique, de prendre So par la main et de lui faire traverser la rue. Amusée, So se laisse faire en lui expliquant quand même qu’elle habite Paris et que là-bas aussi il y a beaucoup de voitures.

Le chauffeur du bus va à une allure dingue. Il ramasse les touristes dans des hôtels différents, en slalomant entre les voitures, en faisant des queues de poissons et autres frivolités qui rendraient hystérique n’importe quel français au volant. Ici, personne ne dit rien, pas même un klaxon ne retentit.

Arrivés à l’aéroport, So s’inquiète de ne pas voir l’avion inscrit sur le tableau des départs… On va bien voir au bureau d’enregistrement, nous avons bien vérifié sur les billets imprimés il y a pas mal de temps, donc tout devrait rouler. Et surtout, nous n’avons eu aucune notification de notre agence de voyage pour ce vol.
Arrivés au point d’enregistrement de la Qantas, la jeune femme nous déclare, flegmatique : « Vous avez raté votre avion. »
QuuuuuuUUUUUUOOOOOOOOOOOOOOOOIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! Mais non, absolument pas !!! Il est prévu à 18h05 et il est 16h00 !!!
« Désolée, mais il a été avancé d’une heure hier. Vous avez donc raté votre avion. »
« NaaaaaaaaaaaaAAAAAAAAAAAAAAANNNNNNNNNNNNNNNN (Pierre & Sophie, en cœur et en désespérance ABSOLUE !!!)

Effroi terrible de voir tous nos autres billets s’envoler à jamais. Car si l’on rate un vol et que la compagnie aérienne sur lequel le vol est opéré est mal lunée, tous les suivants sont annulés : pchit !
Avec des lèvres blanches et tremblantes nous expliquons notre situation à cette jeune femme qui ne semble pas très au fait de ce type de situation… Heureusement, elle appelle l’une de ses responsables qui vient et nous propose de nous mettre sur le prochain vol direction Sydney, qui nous permettra d’être dans les temps pour prendre la connexion pour Nouméa.
Et nos autres vols, sont-ils assurés ?.... S’il vous plaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit !!!....
Après des minutes qui nous paraissent des heures interminables, la réponse tombe : « it’s all done. No problem. You still have all your flights ! »
Yiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiihaaaaaaaaaaaaaaa !!!!!!! Jusqu’à la dernière minute, ce pays sera celui des mille sourires et de la bonne énergie. Fabuleux, extra, merveilleux, fantastique, magique. Sanouk !
Promis jurés on regardera toujours moins de 24h avant le décollage si l’horaire n’a pas été modifié.




Total: 26jours