Nouvelle Zélande


NOUVELLE ZELANDE : 17 jours
AUCKLAND
COROMANDEL TOWN
TE AROHA
TONGARIRO NATIONAL PARK
WELLINGTON
KAITERITERI (île du sud) dans L’ABEL TASMAN NATIONAL PARK
TAKAKA
PARAROA NATIONAL PARK
FRANZ JOSEF GLACIER dans westland / Taipoutini National Park
QUEENSTOWN
TE ANAU
MILFORD SOUND dans FIORDLAND NATIONAL PARK
TWIZEL
LAKE TEKAPO
CHRISTCHURCH



SYDNEY VERS AUCKLAND
 

Jeudi 14 avril 2011

La hâlte Australienne n’était à l’origine pas prévue, mais passant deux fois par Sydney, nous tenions tout de même à en profiter un peu. C’est chose faite. Nous repartons donc vers l’aéroport en fin de matinée, pour nous diriger vers une expérience kiwi cette fois !



Débarqués vers 15h, nous craquons dans la zone Duty free et faisons quelques emplettes futiles et appréciables.
Direction : Spaceships agency où l’on va prendre possession de ce qui sera pour les deux prochaines semaines notre maison. Ou plutôt notre véhicule, notre chambre à côté, notre rangement de matos de cuisine, et notre « garde robe » (ou plutôt range sac à dos). Formalité fort ennuyante, surtout lorsque l’on réalise que Pierre ne peut conduire avec son permis Français, il lui faut l’international ou payer un petit sus pour le faire traduire, mais demain seulement. Tant pis, Sophie a le sien, c’est elle qui prend les commandes de ce veau lent, avec le volant à droite et la manette automatique. Un peu tendue la jeune femme…

Il se fait tard, ce n’est pas aujourd’hui que l’on va commencer à faire de la route ! Nous allons donc faire nos courses de provisions : ENFIN ! Enfin le plaisir de choisir ce qui va nous substanter, de cuisiner à nouveau, comme bon nous semble. Cargaison de légumes, de fruits, de viande saignante, d’huile d’olive, de salade et autres joyeusetés culinaires. Countdown est LA chaîne de supermarché de qualité et aux prix compétitifs. Se faire soit même à manger, après 3 mois loin des fourneaux : Youpi !!!

Une nuance vient légèrement ternir l’excitation de notre arrivée : il faut toujours se rendre dans les campersites. Il est, pour la plupart des endroits en Nouvelle Zélande, interdit de faire du camping sauvage…Avantages notoires : nous profitions ainsi des cuisines, des douches et petits coins. Pierre retrouve sa dextérité absolue en matière de cuisine, et en fin gourmet – fin cuisinier nous concocte une confiture d’oignons, tomates provençales et côtes d’agneaux délicieuses. Discussions avec un américain fort sympathique.

TAKAPUNA BEACH HOLIDAY PARK
Campersite en bord de mer
NZ$ 20/pers




AUCKLAND VERS COROMANDEL TOWN

Vendredi 15 avril 2011

Traduction du permis de Pierre downtown Auckland. La ville est vilaine. Aucune envie de rester davantage. Le temps que la traduction se fasse, Pierre en profite pour acheter une carte routière sous forme de livre à spirales (très pratique !!!) et de se faire couper les cheveux bien courts.

La seule option supplémentaire que nous ayons prise avec le Spaceships (le nôtre se prénomme ORBITA), ce sont les 2 chaises pliantes ainsi que la table. Nous en faisons donc le premier essai au One Tree Hill park qui domine toute la ville. Premiers moutons aperçus, à flancs de collines.



Reprise du véhicule. Coup de fatigue pour Sophie. Arrêt pour prendre un café pour se restimuler avant de reprendre à nouveau le volant.  Après cette pause, quelques kilomètres parcourus, et là : C’EST LE DRAME !!!! Krrrrrrr qu’elle fait la carrosserie et crac qu’il fait le phare arrière droit de la voiture devant. Vadérétro, So a mal géré le virage. ET MERDE !!!
C’est tellement sympa de faire un constat dans les 24h qui suivent l’arrivée dans un nouveau pays. Et si chouette que la caution de NZ$2000 saute automatiquement ! Pierre prend le relais au volant. So ne peut s’empêcher de lâcher quelques larmes d’amertume, de colère et de désespoir. N’a-t-elle pas déjà envoyé une voiture à la casse, une autre en réparation sévère et quelques broutilles ci et là à Paris. Vexée, elle le restera les quelques heures suivantes.

Bref, passons. Nous nous rapprochons de la région des Coromandel. Le paysage commence à être époustouflant. La route se fait très étroite, suivant les virages nous sommes au milieu de monts verdoyants, à fleur d’océan. Le décor est unique, sublimé par un coucher de soleil dans les teintes dorées.





Achat de poisson frais dans une poissonnerie faisant aussi fish’n chips d’un gras à vous transpercer le papier journal ! Nous optons pour du fresh Trevally filet.

Nuitée dans un joli cadre, face à la mer, blottie dans une jolie baie :

LONG BAY MOTOR CAMP
R.D.1 Coromandel
NZ$ 19 / pers.





COROMANDEL TOWN VERS TE AROHA

Samedi 16 avril 2011

Réveil dans les temps pour voir le départ de la course en kanoé kayak. Amusant de voir toutes ces têtes courir de la plage à leur embarcation. Le temps est très pluvieux, une randonnée ne sera pas cette fois au programme, pas très attiré par la gadoue.

Pause dans un café reculé, au charme bucolique, aux cafés excellents (ils servent le café de torréfacteur ayant reçu le 1er prix de NZ : Lala Coffea), au brownie succulent. Le tenancier, aux belles rastas rousses, papote volontiers avec nous et nous raconte des histoires sur la région. De fil en aiguille, de mise à jour du blog en assiettes végétarienne, nous passons un agréable moment.


DRIVING CREEK CAFE OARGANICS
Driving Creek Rd
Coromandel Town




La route, d’un noir intense, jaillit au milieu de tous ces milliers de verts que composent mere nature sur ses vallées. Des teintes et des mariages de couleurs encore inconnus de nous avant de les voir ici.




Ne jamais se lasser de découvrir encore d’autres types de végétation. Sentiment d’être dans une campagne exubérante et généreuse, en pleine forêt de pins immenses et parfumés, bordé par l’océan au bleu-gris-vert infinis. Certains lieux se font mystérieux et merveilleux.  Le ciel est en perpétuel jeu de cache-cache avec les nuages, rendant les contrastes plus intenses, les couleurs plus denses.


Beaucoup de vaches paissent dans les prés. Le bétail est beau, charnu, il semble en pleine santé.

La région a quelque chose de magique. Toutes ses terres sont d’une rare beauté. La route faisant le tour de Coromandel n’est qu’un nœud de virages serrés. Un peu raides par endroits.


Halte pour la nuit dans un camping où l’on apercevra notre premier opossum. Si gros, si rapide, que nous pensions avoir vu un chat obèse hystérique se jeter dans l’arbre. Finalement, sa longue queue et sa tête bien spécifique nous fera réaliser notre mauvais jugement. Ces bêtes sont traquées comme de la vermine en Nouvelle Zélande. Ils mangent les oiseaux endémiques, déciment la végétation, effrayent la population, bref, ce n’est pas l’icône des kiwis !

TE AROHA VERS TONGARIRO NATIONAL PARK

Dimanche 17 avril 2011

En ayant déjà parcouru quelques kilomètres dans notre voiture – maison, nous réalisons qu’il serait plus judicieux de rendre la voiture dans l’île du sud plutôt qu’avoir à tout remonter jusqu’à Auckland. Nous achetons donc un aller simple Christchurch – Auckland via JetStar, la compagnie lowcost NZ$ 79 / pers.

Après discussions avec un Néo-Zélandais fort sympathique, nous décidons de faire un crochet par la ville de Rotorura, où l’activité géothermale est forte et où les lacs alentour ont de belles couleurs vertes et bleues. Effectivement, les lacs sont beaux, clairs et propres.






Déj très agréable avec notre matériel de campeurs aguerris autour du lac de Rotorura. Le soleil caresse nos frimousses. Les cygnes noirs « paissent » les fonds du lac. Les promeneurs nous saluent chaleureusement.

Promenade dans le Kuirau Park valant le détour. Ce sont des flaques de boues bouillonnantes que nous découvrons. Le lac est caché par des volutes de fumées importantes, la chaleur est assez forte. Le souffre qui se dégage de l’endroit offre néanmoins une odeur d’œufs pourris qui est nettement moins amusante.






Sur  la route, nous longeons le lac Taupo d’une beauté saisissante. Il semblerait que ce soit un bras de mer tant le bleu est intense et que les mouettes tourbillonnent dans les airs.




Nous garons Orbita dans l’un des campersites du Tongariro National Park. Le temps s’est assombri, et de grosses gouttes détrempent le sol.

TONGARIRO NATIONAL PARK VERS WELLINGTON

Lundi 18 avril 2011

Réveil dans Orbita où l’on entend de grosses gouttes tombées sur la carrosserie. Le temps de sortir de l’habitacle, et voilà nos premiers flocons de neige dans l’hémisphère sud. Incroyable ! De gros flocons bien dodus. La balade que nous prévoyions de faire, celle de 7h (18km) pour traverser le Mont Tongariro (1967m) est fermée pour raisons climatologiques. Too bad !...

Même après un petit dèj extra (surtout pour So), à savoir œufs, bake’n beans à la tomate et chocolat au lait, le temps n’est pas à la motivation pour faire une rando. Renseignements collectés à l’IC (Information Center) sur les possibilités de balades, où le personnel se révèle, une fois de plus, véritablement dévoué, investit et enjoué.

INFORMATION CENTER
ü  Itinerary planning & info
ü  Booking nationwide (accommodation, activities, transport)
ü  Free maps, weather & mountain safety info
ü  Internet kioks
ü  Local info (events, attractions, restaurants & more!)
Plébiscite de ces organismes étatiques forts bien organisés ! Pour exemple, nous avons acheté nos places de ferry (pour nous rendre à l’île du sud) et la journée sur Franz J. Glacier via leurs services (gratuits).

Pierre commence ensuite à se vêtir en conséquence. Entre temps, le vent redouble de violence et la neige se fait plus intense. Naaan !... Le jeune homme, moins fringant qu’’il y a 30min semble se démotiver. Un ange passe. Il sort du van, silence, puis, la porte latérale coulisse énergiquement : « Allez So, habilles toi, on y va ! ».

Taranaki falls walk : 2 heures.
Après tout, on n’a pas fait toutes ces sessions Décathlon et le Vieux Campeur pour se laisser impressionner par la 1ère tempête de neige venue ! C’est le moment ou jamais de tester la résistance, l’adaptabilité et l’imperméabilité de notre matériel. L’équipement du randonneur à 1100m d’altitude :
Ø  Collant en lycra
Ø  Grosses chaussettes de ski
Ø  Pantalon d’alpiniste déperlant
Ø  1ère couche (maillot lycra, manche longues, et pilou-pilou à l’intérieur)
Ø  Polaire
Ø  Soft shell (So) ou doudoune (Pierre)
Ø  K-way
Ø  Chaussures de rando
(Le tout envoyé de France par maman de Pierre, via la Nouvelle Calédonie chez Céc. Etape ayant, accessoirement, ajoutée 3,5kg à chaque sac…).

La marche est délicieuse ! Petit bonhomme Michelin, résistant au froid, à l’humidité et au vent. Nous ne nous attendions pas de si bonne heure à trouver un temps d’hiver. Tout se nappe d’un voile blanc, comme si Noël fût à nouveau à quelques jours de la célébration.
La végétation, une fois de plus depuis notre arrivée dans ce pays, est complètement différente. On retrouve la mousse, les lichens et les bosquets de pins des montagnes. La lumière des nuages se reflète sur les feuilles des arbres.
Absolument génial de marcher dans des conditions pareilles sans en être incommodé. Bravo à Pierre pour les études pré-achat de tous ces équipements !!!

Nous reprenons ensuite la route, direction le sud de l’île du nord. Assez fou d’avaler toutes ces bornes sous la neige. Il aurait dû faire 15 à 22°C, il n’en fait que 0°C. Les moutons paissent, comme impassibles au climat.

Les paysages changent constamment. Des monts qui se succèdent, pour laisser place à quantité de nappes vertes à perte de vue. On imagine qu’ici et là, il y a des milliers d’années, la mer recouvrait les collines, tant il parait 1000 vaguelettes immobiles sur leurs flancs.
Sensation de parcourir les quatre saisons, le temps d’une simple journée.

Au hasard du chemin et de notre faim, nous faisons halte dans la ville de Taihape. Très bon déj à l’Exchange Café. Frais, recherché, cadre plaisant et lumineux, copieux et prix raisonnables.

EXCHANGE CAFE (ou CAFE TELEPHONIQUE)
8 Huia Street
TAIHAPE

De belles maisons en bois peints, aux formes géométriques, de plain pied. Ca en évoque presque le paysage de certaines villes du nord de l’Europe.
Gros camions rutilants passent en contre sens. Un peu comme ceux qui traversent le bush australien.
Beaucoup de têtes bovines, au pelage roux, ou tout noir ou encore moucheté.
Des moutons bien entendu, de plus en plus nombreux à force de descendre dans le sud. Quantité de bétail au m2 absolument impressionnant. Jamais aperçu de tel rendement auparavant.
Bouquet de roseaux géants, soyeux, en bord de route.
Lumière du jour très belle à partir de 16h45, avant que le soleil ne disparaisse vers 18h15.
Chaque coucher de soleil est unique. Pour l’heure, le ciel se pare d’or et de couleurs champagne, alors que nous nous rapprochons de la capitale Kiwi : Wellington.
  • Panneaux sympas :   Horse pooh = $1 the bag
  • Chouette radio à écouter sur l’île du sud (très old school) : 94.6 & 95.9

Arrivée à Wellington sous des vents terribles. 18h30, la nuit se fait noire.

Point de vue au Mont Victoria, qui surplombe Oriental Bay. Toutes ces maisons qui bordent la montée sont très typiques et pleines de vie. Ces innombrables villas jouissent d’une vue dégagée sur le port. Un vent à décorner les bœufs !

Le long des quais réhabilités, notre choix de garage se porte sur un parking à $7.5 la nuit. Très bon rapport qualité prix ! J

Dîner d’un pad thaï de fruits de mer chez Wagamama. Le tout agrémenté d’un délicieux blanc de la région de Marlborough (nord du sud de l’île).



WAGAMAMA


WELLINGTON (île du nord) vers KAITERITERI (île du sud) dans L’ABEL TASMAN NATIONAL PARK

Mardi 19 avril 2011

Eveil sur le parking à $7.5. Le brossage de dents avec l’eau glaciale est un tantinet difficile à 6h50.
Nous nous présentons au ferry dans les temps, à 7h. « Due to weather conditions, the ferry is delayed ». Flûte… Tiens! Mettons à profit ce temps libre pour organiser les rangements de notre maison roulante. Pierre prend les commandes organisationnelles : « la cuisine devant, les sacs derrière, la nourriture dans des cartons…. ». Notre homme connait son affaire !
A propos de conditions météo, la terre a encore tremblé hier, à 440km d’Auckland. Les Néo-Zélandais en ont toutes les semaines, d’importances différentes. Il y a 4 jours, Christchurch en a eu un de 5.3 sur l’échelle de Richter. Pas anodin.

Nous nous sommes pris du jour au lendemain pour l’achat des billets de ferry (pour plus de flexibilité) néanmoins nous aurions pu payer moins cher si nous avions réservé en avance sur Internet.

BLUE BRIDGE
Tel (free) 0800 844 844

Le ferry quitte le  port et nous profitons des ponts extérieurs pour admirer le paysage. Le temps est radieux, la mer verte et bleue est calme. Le navire est protégé encore de grosses vagues grâce à la terre qui borde une bonne partie de la traversée.

Rentrés à l’intérieur, Sophie entame une conversation avec un kiwi, Bob, retraité aux yeux d’un bleu profond et à la chevelure argentée. Il s’enquière de notre itinéraire. Voyant que nous n’avons pas prévu une route précise, il se fait un plaisir de nous concocter un super programme, jour après jour suivant le temps imparti. Le temps de son explication, le bateau se met à tanguer tant et si bien que la nausée nous prend. Besoin d’air !!! Les mines grisâtres reprennent un teint rosé avec l’air iodé. Nous recroisons Bob plusieurs fois, qui ajoute chaque fois quelque chose à notre itinéraire, avec  toujours un beau sourire sur son visage. Il est plaisant de lire le plaisir de partager son amour du pays au fond de ses yeux. Nombreux sont les Néo-Zélandais qui ont la même habitude.

La traversée est très belle. L’arrivée dans les fiords de l’île du sud est véritablement éblouissante. Premiers paysages de la sorte pour chacun d’entre nous. La mer pénétrant dans les baies offre une impression de calme et de repos.

A la sortie du ferry, nous empruntons QueensCharlotte Drive, route qui longe la mer.

Coucher de soleil splendide.











KAITERITERI dans L’ABEL TASMAN NATIONAL PARK vers TAKAKA

Mercredi 20 avril 2011

Le soleil se lève dans Tasman Bay. De magnifiques randonnées sillonnent le parc, si belles que l’une d’entre elles est classée parmi les great walks mondiales. A savoir parmi les plus belles au monde.

En passant par une agence de bateau taxi, nous pouvons faire une partie de cette belle randonnée.

ABEL TASMAN SEA SHUTTLE
Tel (free) 0800 732 748
Affaire familiale. Personnel très sympa !



Allée en bateau à Bark Bay en 1h. En chemin, nous apercevons des phoques sur l’île de Pinacle, dont un qui se prélasse tant qu’on dirait qu’il pose pour les photos. Balade extraordinaire entre Bark Bay et Anchorage (en passant par Torrent Bay). Environ 14km de rando extra, de vues magnifiques. Tous les superlatifs (clin d’œil pour Audrey) ne suffiront pas à décrire l’étonnement et l’émerveillement continu qui nous parcourent au fil de cette promenade.

Cadence rapide : 3h, pour une durée prévue normalement en 4h. Entre lagons et pinèdes, le ciel s’ouvre sur un bleu intense. Le chemin se confond avec la nature, l’empreinte de l’homme se fait discrète.




Après cette allure dynamique, déj de sandwichs sur le sable jaune fin de la plage. Goélands et mouettes zèbrent l’azur de leurs grandes ailes. Retour en bateau d’Anchorage beach vers Kaiteriteri.

Nous remontons la côte nord pour arriver à Takaka, à Golden Bay, là où les grains de sable reflète les couleurs dorées du soleil, d’où ce nom poétique.


Près du centre de la ville, de beaux cours d’eau serpentent sur le sol. Les Waikoropupu springs se découvre en une vingtaine de minutes. Un dédale de cours d’eau à fleur de sol, une eau cristalline. Chouette endroit.

Pour profiter de la fin du jour, nous partons en direction de la plage Pohara, à 10km de Takaka. Table et chaises dépliées, apéro plaisant sur fond de soleil s’immergeant dans l’océan.






Dîner dans une cuisine très étonnante au campersite, ouverte aux vents et aux occupants dont le regard peut-être déstabilisant. Néanmoins, Pierre se met aux fourneaux et ce sont  alors de fameuses senteurs qui s’élèvent en volutes légères. Fondue de poireaux et Saint Jacques. La bonne cuisine faisant fuir les mauvaises gens, nous nous délectons de ces bons mets tous les deux, tranquillement.



TAKAKA vers PUNAKAIKI  dans PARAROA NATIONAL PARK

Jeudi 21 avril 2011

Pas mal de route finalement avec tous ces virages, pourtant si beaux. C’est toute la maisonnée qui chavire à chaque tournant, quasiment à 360 degrés. La route dévoile ses trésors.

Halte vers Reefton pour déjeuner sur une aire de repos surplombant une rivière transparente ponctuée de cailloux érodés par les eaux. Sensations de grands espaces. Tous ces grands arbres qui parent leurs feuillages des couleurs de l’automne rendent un aperçu général magique. Tous ces superlatifs dont on ne peut se passer devant un tel spectacle…


Le paysage évoque un tableau de Turner. Une mer qui forme ses vagues au loin, là où les paupières doivent se plisser pour deviner l’ourlet de leur écume. Sensation d’infinité. Invariablement, toutes ses vagues grises et bleues viennent s’échouer sur le sable pâle. Puissance continue, infatigable. Ce côté immuable donne l’impression de toutes nos vies d’hommes ne suffiront jamais pour contempler tout ce spectacle dans son intégralité.

Puis, petite (…) erreur d’aiguillage de la part du co-pilote. Nous ne perdrons que 100km (aller...) et manquerons une partie de la jolie route de  Westwood vers Greymouth. Puis, grâce à une vitesse plus rapide que d’accoutumée, nous arrivons parfaitement dans les temps pour apprécier un autre coucher de soleil dans cette partie de l’hémisphère sud.
 Merci au pilote pour sa conduite parfaite et sa patience !

 L’endroit est l’un des plus étonnants de l’île du sud : le site des pancake rocks and blowholes. La sédimentation par couches successives sur la roche a crée des reliefs curieux, creusés par cette mer de Tasman qui ne se lasse jamais de venir faire mourir ses vagues sur ces pierres. Il en émane parfois de drôles de sons, qui, suivant le moment, effraient ou amusent.

Une brume incroyable se lève et enveloppe tout sur son passage. Les montagnes qui tout à l’heure semblaient terminer leurs reliefs dans la mer, ne sont plus que de lointains souvenirs.

La mer a des reliefs si changeants que la simple contemplation du jour qui baisse est un plaisir simple duquel on profite sans se lasser. Bombay Saphire sur fond de cheese scoon et de noix de cajou pour accompagner cette fin du jour.

Nuitée dans un campersite sans intérêt hormis le sympathique couple Thaï que l’on rencontre sur place.
De nombreux Weka (oiseau physiquement proche du kiwi) se promènent entre les vans.







PUNAKAIKI  dans PARAROA NATIONAL PARK vers FRANZ JOSEF GLACIER dans westland / Taipoutini National Park

Vendredi 22 avril 2011


Les paupières se lèvent dans une fraîcheur matinale certaine. Encore emmitouflés sous la couette du van, nous profitons de cette chaleur encore pleine de rêves avant de se lancer dans l’aventure de l’habillage fissa-fissa, pour mieux prendre le chemin des sanitaires très froids où une douche chaude nous attend.

9h du mat, nous sommes à l’IC, où, quand nous demandons quelle balade de 3 – 4h faire dans les environs, la dame nous répond très gentiment : Poporari River trek. Rando entre rivière et rainforest : www.punakaiki.co.nz

Forêt dense et humide, couverte de mousse. Le temps nous permet de profiter de la promenade. Un bel oiseau, intrigué par notre apparition, nous suit pendant un moment, il virevolte de branches en branches.

Plus tard, nous tournons pour trouver un countdown et ravitailler ainsi notre coin cuisine. Pas mal d’endroits fermés, Pâques oblige. Nous nous contentons de quelques tranches de jambon et de cheddar.

Dej plaisant avec notre kit « table & chairs » en bord du lac Mahinapua. Une colo de voile tente de faire avancer leurs bicoques en l’absence de vent : difficile.

Arrivée à Franz Josef glacier village, dans le westland / Taipoutini National Park.
Nombreux sont les parcs nationaux en Nouvelle Zélande, surtout dans l’île du sud. Entre les parcs nationaux, les zones protégées et les endroits qui bénéficient d’une attention environnementale particulière, 30% du sol kiwi est protégé. Un délice !



Nous nous rappelons soudainement, soit après quasi 1 semaine après notre arrivée, que nous avons des tarifs particuliers dans certains campsites avec Spaceships. Nous garons donc Orbita dans le Rainforest campsite.

Dîner dans un resto qui nous charge 20% supplémentaire dû au jour de congé public !... Autant dire que ce type de fonctionnement ferait grincer des dents en France. Ici, tout le monde s’en acquitte sans broncher.

Nuitée atrocement pluvieuse. Il semblerait qu’une batoukada opère sur le toit du véhicule ! Pénible.


FRANZ JOSEF GLACIER dans westland / Taipoutini National Park

Samedi 23 avril 2011

Le temps est tout bonnement effroyable. Les gouttes qui tombent nous détrempent le temps d’arriver à la cuisine pour nous faire le petit-dej et nous préparer nos sandwiches en vue du trek sur le glacier.

8h15, nous sommes chez les guides, parmi un monde impressionnant, dans la file pour nous faire prêter le matériel nécessaire à la rando d’une journée sur le glacier. On nous propose crampons, gants en mouton mérinos, manteau ¾ et pantalon en goretex etc… So préfère garder son k-way North Face et toutes les couches du dessous que de porter le manteau qui sent le bouqueton suant. Pierre, plus téméraire et n’ayant pas de North Face, tente le coup.

Arrivés en bas du glacier, tout ce beau monde se divise en petits groupes. La pluie diluvienne ne cesse de tomber. Il serait tombé 115mm dans la nuit, fait assez rare pour être souligné par les guides. Les rivières ont vu leur cours se gonfler instantanément.

La montée est chouette. Trop lente à notre goût. Jo, notre guide, joue trop fréquemment de la pioche pour former des marches dans la glace pour permettre à tous de monter sans encombre. Aucun niveau n’est demandé avant l’ascension… Nous en profitons pour admirer cette masse glacée, écouter la pluie ruisseler, regarder l’eau qui rend la glace plus transparente encore et qui serpente en profondeur, admirer le bleu des failles.

Le glacier que nous grimpons est à 2500m d’altitude. Nous commençons à 250m et nous finirons à 750m. La langue de glace qui forme le glacier nous apparait comme une coulée de lave à flanc de montagne. Blanc, transparent, bleu, turquoise, marron (d’éboulements de pierres), la glace prend toutes les teintes du froid.
La température est supportable (puisque bien couverts), c’est l’humidité qui l’est moins. Pierre est aux anges de marcher sur un glacier. Fasciné par la montagne et les sports qui s’y prêtent, il se délecte de cette première excursion glacée.
La descente est plus impressionnante que la montée. On se rend davantage compte de notre petitesse face à cette immensité bleutée.

Après cette escapade froide, nous enchaînons avec des notes bien plus chaudes. Maillots de bain vissés sur nos corps rafraichis, nous entrons dans les sources d’eaux chaudes naturelles et en plein air du village. Trois bassins font notre délice : 36°, 38° et 40°C. Le cadre est très beau, de grands triangles de tissus écrus sont suspendus en hauteur, quand une végétation luxuriante encadre les bassins, faite de fougères et de rampants. Extra !


FRANZ JOSEF GLACIER dans westland / Taipoutini National Park vers queenstown

Dimanche 24 avril 2011

Ils sont loin les conifères d’hier ! Place à nouveau à une végétation jaunie et rougie par la saison.
Nombreux sont les lits de cailloux que nous apercevons, n’attendant que les fontes des neiges et les pluies denses pour renaître pour quelques mois.
Elevages de biches.
Moutons à perte de vue.
Vaches en quantité.
Points de vue spectaculaires de part et d’autre de la route.
Vallées encadrées de montagnes feuillues vertes, mêlées à celles des teintes de l’automne.
Montagnes brunes arides qui bordent les eaux bleues du lac.
Rivières gris-perles, bleues, turquoises, transparentes.
Gorges profondes, dont la pierre noire fait jaillir la pureté de la rivière qui coule dans ses entrailles.
Paysages de vignes jeunes.
Région du sud ouest, tu nous émeus.

Toujours sur la route N°6, voici quelques uns des endroits visités et aperçus :
ü  ThunderCreek falls (Mount Aspiring National Park)
ü  Lake Wanaka
ü  Goldfields mining center
ü  Roaring Meg lookpoint



Vie de bobos parisiens, tu nous sembles loin. Nous te rappelons donc à nous, l’espace de quelques instants, avec nos achats de victuailles du jour. Un récoltant et marchand de fruits & légumes bio sur notre chemin fera le plaisir de notre panier de consommateurs avides de goûts.
La route des vins ne sera pas pour cette fois, mais nous nous arrêterons tout de même chez un récoltant pour acheter un excellent Pinot Noir, chez :

GIBBSTON VALLEY WINES LTD
Gibbston RD1
Possibilité de dégustations (from $5) avant 17h

Puis, à 25m de la cave, une bonne fromagerie viendra compléter nos emplettes. Chèvre délicieux, bon brie, et pain frais complet à faire oublier le manque de boulangeries véritables dans le pays.

GIBBSTON VALLEY CHEESE
Bess & Kev Paul
1820 Gibbston Highway
RD1
Queenstown




queenstown vers TE ANAU

Lundi 25 avril 2011

Le temps est splendide ! Alors que pendant la nuit, des gouttes rebondissaient sur la carrosserie, le ciel est désormais divinement bleu. On pourrait penser que les voyageurs se la coulent douce : quenini mon ami !!! Réveil à 6h40, pour la bonne cause, je vous le concède. Programme de la matinée : rafting dans les eaux fraîchissimes de la rivière Shooter.

Le trajet de bus qui nous mène en amont de la rivière est absolument magnifique.
Le mini bus prend de la hauteur et offre une très belle vue sur la vallée de Queenstown, baignée par le soleil matinal.
Un des guides, incroyablement charpenté (pour ne pas faire mentir la légende des Maoris robustes) nous raconte de sa voix tonitruante les histoires de la région.
Un seul sens possible, un précipice étourdissant longe ensuite un chemin rocailleux. La montagne a des reflets jaune avec toutes ces pousses de paille ci et là. Pas de grands arbres ici, trop de vent, pas suffisamment de terre fertile. Peter Jackson, le réalisateur Néo-Zélandais du Seigneur des Anneaux et aussi venu faire certaines prises ici, c’est le voisin de Sophie, assistant du réalisateur des films qui travaille actuellement au tournage de « Bilbo le Hobbit » qui lui raconte tout ça.

Une fois notre équipement intégral revêtit (maillot perso, combi intégrale, blouson, boots, k-ways, gilet de sauvetage et casque), nous prenons place dans le raft. L’équipe est fendarde, les coups de pagaie sont synchro, au rythme de blagues et anecdotes sympa de notre guide canadien.
Le paysage reculé nous fait part de ses trésors en privilégiés, aucun autre accès n’est possible ici. Grandes roches noires, grises encadrent la rivière. Des arbres parviennent à pousser à même la pierre, glissant leurs racines jusque dans la terre, située parfois plusieurs dizaines de mètres en dessous. Des biquettes sauvages paissent sur des pentes vertigineuses.
Les rapides ne sont pas assez intenses pour Pierre. Bien assez pour Sophie qui hurle de plaisir et de douleur (le froid !). Chouette moment.

Dej au bord du lac Wakatipu dans le SAINT OMER Park (vive le 62) !!!
Queenstown est une ancienne ville de chercheurs d’or, investit dans les années 1860, les fouilles n’ont cessées qu’en 1992 à force de combativité des associations écolo, puisque trop de polluants étaient rejetés dans les eaux. La ville s’est depuis reconvertie en base de beaucoup de sports, la plupart extrêmes.

Soir, fiesta à quatre avec un indien et une allemande habitant en Australie. Eclats de rires et danses enflammées jusque tard dans la nuit.





TE ANAU vers MILFORD SOUND dans FIORDLAND NATIONAL PARK puis retour à TE ANAU

Mardi 26 avril 2011

La tête semble bien lourde ce matin… Un ibuprophène et une douche dans les plus beaux sanitaires collectifs jamais croisés jusque là, nous aide à nous recadrer les idées.

Réservation d’une « Scenic cruise » d’une durée d’1h40 dans le fiord de Milford Sound en milieu d’aprem nous permet de prendre notre temps pour nous y rendre.

A l’aller, nous faisons un arrêt au « mirror lakes ». Timing parfait pour voir les montagnes se refléter dans l’eau et pour voir de belles truites nagées.

Pour nous rendre à Milford Sound par la route, nous devons emprunter le tunnel de Homer. Histoire de la détermination des hommes pour aller au bout de leur objectif. Ce tunnel fût creusé à même la roche pendant 20ans. Travaux interrompus dû à la deuxième guerre mondiale, décès des travailleurs résultant des avalanches, inondations effrayantes. Autant de difficultés surmontées par quelques uns, pour le plaisir de tous.




La croisière est fabuleuse, le temps radieux réchauffe nos carcasses. Des dauphins se montrent à proximité de la coque, des phoques se dorent la pilule sur des rochers. De belles et hautes (160m pour la plus haute) cascades agrémentent ce fiord immense. La mer se faufile dans cette vallée jadis envahit de glaciers. Plusieurs mètres d’eau claire, 3 à 4m, recouvrent les eaux salines. Ce qui montre les fortes précipitations à l’année, soit environ 6m.
Milford Sound se trouve dans le parc national le plus important de Nouvelle Zélande. Relié à d’autres parc, il forme depuis 1990 une zone reconnut au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.




La route retour est aussi agréable. Le perroquet des Alpes, le kea, uniquement présent dans cette région du monde, montre un bout de bec et vient quémander de la nourriture à des touristes trop amusés de les voir pour leur refuser des miettes de pain.

Arrêt à The Chasm, une particularité géographique. Une cascade dont l’eau, au fil des années à creuser d’étonnantes cavités par lesquelles se glisse l’eau glacée. Impressionnant.


A PART

Ø  Le spaceships consomme comme un glouton : 250km = 1 plein = 1 bras !
Ø  La quantité de rapaces dans le ciel
Ø  Le nombre de petits animaux écrasés sur la route
Ø  Les individus qui dînent à partir de 18h30 dans les cuisines des campsites, et qui accessoirement ne sont pas des plus drôles
Ø  Boire du vin dans des gobelets en plastique pendant 15j (impensable, comme un sacrilège, pour le daddy de Pierre)
Ø  Le côté sympathique des Néo-Zélandais
Ø  Le fait que les autochtones aient tous, plus ou moins, un caravane, et qu’ils connaissent très bien leur pays (aussi grand que le Japon ou le Royaume-Uni en terme de surface)
Ø  Les moutons, les moutons, les moutons


 


















TE ANAU vers TWIZEL

Mercredi 27 avril 2011

Direction Mont Cook, le sommet le plus haut du pays. Route délicieuse. La voiture est indéniablement un moyen agréable de découvrir tous ces paysages nouveaux. Néanmoins, nous ne pensions pas engranger autant de kilomètres pour aujourd’hui !... 7h au total, le fessier en ressort quelque peu endolori.


Arriver à Queenstown dans les temps pour profiter de l’heure où les kiwis sont nourris au Kiwi Birdlife Park. C’est l’heure où il est possible de les apercevoir, sinon, ils se cachent la plupart du temps dans leurs abris. Il existe 6 espèces vivantes dans le pays, dont certaines familles ne comptent que 300 individus. Oiseau rarissime à observer dans la nature. Surpris de voir la taille de ces oiseaux, allant jusqu’à 6kg et vivre jusqu’à 50ans. Ils sont gardés dans un environnement inversé (nuit pour eux quand c’est le jour pour nous) et ce dû au fait qu’ils vivent la nuit. Oiseau peureux, donc pas de photos (sorry dad !).



KIWI BIRDLIFE PARK
Brecon St
PO Box 643
Queenstown
NZ$35/pers. Tout l’argent permet de les remettre en liberté plus tard. Aucune autre subvention n’est donnée au parc.

En sortant, So se fend d’un pull en laine mérinos (60%) et en fourrure d’opossum (40%). Très old school, mais si chaud !.... Un vrai plaisir.

Arrivée à Twizel en fin de journée, rompus par les longues heures de conduite. La ville est aux abords du lac Pukaki.
Le soleil couchant colore les montagnes d’un rose intense, se reflétant dans le lac. Image emplie de poésie.

Nuitée dans un campsite sympa où les propriétaires sont les seuls jusqu’à maintenant à mettre des mots à destination de leurs clients en inscrivant « please », plutôt que « must not » et « do not ». Appréciable !

PARKLANDS ALPINE TOURIST PARK
122 Mackenzie Drive
Twizel



TWIZEL vers LAKE TEKAPO

Jeudi 28 avril 2011

Tout le décor n’est que givre blanc alentour. La nuit a vu ses températures descendre jusqu’à -6°C !

Nous sommes venus jusqu’ici pour voir le Mount Cook. Pour l’affronter, So va se choisir une paire de chaussettes raccord au pull de la veille.

Nous nous dirigeons vers l’IC de Mount Cook Village pour collecter des infos sur les activités à faire dans le coin. Pierre, un accro des vues aériennes, s’organise en quelques minutes : « So, c’est parti ! J’ai tout arrangé, on part faire un tour d’hélico maintenant ! ». Demi-tour fissa-fissa pour rejoindre la piste de décollage.

THE HELICOPTER LINE MOUNT COOK
Glentanner Park, SH80
PO Box 19, Mount Cook

Pierre s’arrange pour que Sophie soit à l’avant à côté du pilote. C’est extraordinaire de survoler toutes ces étendues ! Le temps est exceptionnellement clair. Se déplacer en hauteur et voir les reliefs acérés, les ruisseaux creusés par la fonte des neiges, la mer de Tasman au loin se détachant du ciel. 15min de vol de Glentanner, en survolant le lac Pukaki, pour aller se poser au sommet de Leibig Dome.
Nous sommes déposés au sommet  de cette montagne ! Pendant un quart d’heure, nous nous promenons si haut  sur cette montagne, à toiser du doigt le ciel, pendant que cet oiseau d’acier volant attend gentiment que nous ayons pris un bon bol d’air frais. Tout ce soleil apparait comme scintillant sur ces reliefs enneigés. De la poudreuse à perte de vue. Devant nous s’étalent les 3 sommets de plus de 3000m de Nouvelle Zélande.
Retour en survolant le glacier Tasman, les dédales de ruisseaux turquoise sur une terre foncée, l’immensité du lac.
Voir tout ça autour de nous et sous nos pieds : bonne dose d’adrénaline à l’arrivée !

Déj au pied des montagnes, là où le soleil chauffe les visages. D’une tranquillité absolue, nous profitons de nous concocter un dej sympa, fait de tomates cerises, fromages, jambon cru, salade et autres joyeusetés des plats d’un début de printemps.



Randonnée de la Hooker Valley trek d’une durée de 3h, partant de la vallée pour remonter dans les montagnes et voir un glacier de taille appréciable.
Le rythme est dynamique : 2h au lieu de 3h



Etat d’esprit : on prépare les corps à un niveau minimum de préparation en vue de marches plus longues et techniques en perspective (Amérique du sud)
Cadre très beau. Avalanche aperçue au loin. De jolis chemins en lames de bois sont disposés discrètement sur la route, en vue d’éventuelles montées des eaux à certains endroits.

A la tombée du jour, nous reprenons la route pour quelques kilomètres. En pleine zone non habitée, la voiture tousse, râle, crache puis s’arrête. M… !!!!... On arrête une voiture à la volée, le type sympa accepte de prendre un de nous deux jusqu’à la prochaine station. Il n’a que deux places. Pierre reste dans le spaceships qui refroidi sans le contact. Sophie part avec le chauffeur. Elle rentre dans le véhicule. Notre homme lance sa sono : heavy métal. « Bon… » Puis il rote un bon coup à l’haleine de bière. « Ah, j’avais pas vu la canette qu’il a dans la main. Ambiance !!! Non, restons sereins, pas d’histoire à la « Jo l’embrouille », tout va bien se passer !! (y’a intérêt) !!! »…. Finalement, tout se déroule bien entendu très bien. A notre retour au van, Jason et moi retrouvons un Pierre bien froid, bonnet sur la tête, nous disant : « j’attendais de ne plus en pouvoir pour mettre la doudoune tellement il fait froid !!! ». Tout est bien qui fini bien.

Pour la note de fin du jour, Sophie se cogne la tête avec une violence inouïe contre le coffre de la voiture dans le campsite.
« CAMBEC !!! » crie Pierre.

Histoire de CAMBEC :
Ø  LA solution naturelle homéopathique miracle de Pierre pour les bobos en tout genre !!!
Ø  En quelques gouttes directement appliquées sur la peau (ou sur un bandage) : aide à cicatriser, à désinfecter et est un bon anti traumatique.
Ø  Parfait notamment pour les bosses qui vous mettent à terre ! 

LAKE TEKAPO vers CHRISTCHURCH

Vendredi 29 avril 2011

Belle journée, soleil et fraîcheur.


Flemme de marcher aujourd’hui, donc nous allons simplement admirer la belle vue du lac à partir de la Church of the good shepherd, construite en 1935, à la mémoire des pionniers du conté de Mackenzie. Puis, les hauteurs de l’observatoire du Mont Saint John, 1043m, révèleront leurs eaux turquoise et bleues des lacs alentour. Eaux entre 8 & 10°C, dont les couleurs uniques sont le résultat de la fine poussière de minéraux (fontes des glaciers) qui reste en surface.

Dernier déj en pleine campagne avant de rejoindre les turpitudes de la ville. Sur l’aire de pique-nique où nous élisons domicile le temps de quelques heures, une famille de 5 individus, 2 chevaux, 3 chiens et 2 chats évolue gaiement autour d’une roulotte joyeusement colorée.

Pierre roule, encore et toujours, comme un chef.
Nous profitons des derniers grands troupeaux de bétail en bord de route.



Arrivée dans Christchurch à 17h.
Vrai spectacle de désolation absolue.
Nous restons sans voix.
Nous savions la ville endommagée par les récents tremblements de terre, mais étions à mille lieux d’imaginer une telle situation.
Tout le vieux quartier n’est que bâtisses éventrées et murs effondrés. De grandes barricades de fer en interdissent le passage.
Des militaires circulent à pied ou en voiture pour s’assurer que personne ne pénètre dans les lieux.
Il ne reste qu’une ville nouvelle alentour, enlaidie par de nombreux magasins de gros, de supermarchés aux couleurs criardes, de ponts que les voitures ne sont, pour la plupart, pas autorisées à franchir.

Nous irons trouver un campsite en bord de plage, en périphérie de la ville.


CHRISTCHURCH

Samedi 30 avril 2011

Matinée principalement dédiée au rangement des affaires du van, en vue de notre départ le lendemain matin.
Nettoyage, machines, tri de vêtements…
Pierre, à son tour, se cogne le front avec un force herculéenne à s’en faire un œuf de pigeon. Cambec, bien entendu. Mais cela ne l’empêchera d’avoir un look à la Didier Bergès (l’avocat de « sans aucun doute »).

Dernier dej en Nouvelle Zélande. Pour profiter de l’instant, nous déplions notre table et chaises kiwis en bord de mer, sous un soleil radieux.
Des quinquagénaires font voler de beaux cerfs-volants dans les airs.
L’air iodé nous fait un bien fou.

La fin d’après-midi se déroule en séance « paperasses très ennuyantes » suite à l’accident que Sophie avait eu en début de voyage. Etre certains de la procédure à suivre une fois le sol quitté. Bref que du « bonheur » !

Trouvaille d’un camping assez sympa non loin de l’aéroport. Beaucoup de gens y vivent d’ailleurs, jeunes et moins jeunes. Certainement que certains d’entre eux, ayant perdus leur habitation, se trouvent sans autre alternative.

Pour dîner, take away d’un menu Burger King, et achat d’une bouteille de vin rouge. Sidération totale lorsque nous réalisons que le vin transperce le carton des gobelets !!!


CHRISTCHURCH vers SANTIAGO DU CHILI

Dimanche 1er mai 2011

Rendu du Spaceships, soit 17 jours après l’avoir emprunté.
Au compteur : 4110km parcourus !!! Soit, une moyenne de 240km par jour.
Et tout autant de pleins d’essence (indécent ! Next time : location d’une voiture plus récente pour moins passer à la caisse).

Pour nous rendre à l’aéroport, nous empruntons un service de taxi parfaitement à l’heure (voire en avance : j’adooore !), fort sympathique et peu onéreux (NZ$20 pour 2, tarif fixé en avance).

VANTASTIC
Super shuttle
Tel (free) 0800 74 888 53

Trajets du jour :
11h Christchurch = 12h40 Auckland
16h40 Auckland = 12h10 Santiago du Chili (le même jour, arrivée avant l’heure du départ !)

A l’aéroport de Christchurch, nous sommes interpellés par les sons qui s’échappent du RDC. Nous nous approchons et voyons un homme blanc, faire le Haka, pour un maori. Une fois la danse guerrière terminée, cet homme blanc prend l’homme maori dans ses bras. Un bienvenue émouvant.

Dej à Auckland de la seule nourriture disponible dans l’aéroport : fast food, encore ! Pierre demande de l’eau. « Ah, désolé, mais nous n’avons pas d’eau ». Après l’on s’étonne de l’obésité qui nous guette….

Derniers instants Néo-Zélandais.
Le voyage fût extraordinaire.
La nourriture et le vin fameux.
Les habitants délicieux.
Le pays fabuleux.