NATAL
Nous ouvrons les yeux sur l’aéroport
de Sao Paulo après un petit 4h de sommeil pour un transit de plusieurs heures.
Petit-déj dans un brouhaha du diable
au milieu d’une foule innombrable de voyageurs. 40 reals (R$) pour deux cafés
et deux croissants au fromage et au jambon, soit plus de 17€ : bienvenue
dans le pays le plus cher d’Amérique Latine, centre névralgique des Havaianas,
de la bonne musique et de la caipirinia (savant mélange de cachaça, glace
pillée, citrons verts et sucre en poudre).
Sophie, épuisée, s’endort sur les
sièges de la salle d’attente sous le regard bienveillant de Pierre qui
bidouille des photos sur l’ordi (sélectionne, trie, supprime…).
L’avion pour Natal est complet, et pour une fois nous sommes assis à la première
rangée de l’appareil. Nous retrouvons la compagnie TAM, avec ses stewards et
ses hôtesses tous élégants et tout sourire, si sympa. Séquence nostalgie :
il y a 6 ans, nous rêvions de visiter Fernando
do Noronha… Nous y sommes, nous revoilà !
16h, nous posons nos sacs dans une hospedarse dont la chambre est petite
mais propre et lumineuse. Ahhhhh ! Repos enfin. Tentative de douche pour
Pierre où seule l’eau froide coule à flot. Pierre rouspète auprès du
réceptionniste, mais rien n’y fait, le plombier ne passera que demain. Grrrr…. Pas envie d’attendre !
Changement de lieu. Le nouvel hôtel trouvé est moins sympa en apparence, mais
la chambre est plus grande, il y a un balcon et nous sommes bien plus proches
de l’océan (3min).
Promenade en bord de mer à la nuit
tombée. Nombre de jeunes poussent des roulottes pleines de CD d’où sort une
musique bruyante à la mode. L’air est doux. Nous sommes à Ponta Negra, une plage éloignée de la bruyante Natal où quelque 800 000 âmes y chahutent quotidiennement.
Cette plage serait leur bijou. Mmmm.
Nos vues sont différentes. Dîner dans un restaurant où nous renouons avec les
plaisirs de la cachaça en prenant une caipifruta
(cachaça, glace pilée et fruits). Qui
dit bord de mer dit fruits de mer. D’où notre choix de crevettes, nos premières
camaroes du séjour brésilien. Un
groupe de musique, chanteuse et guitariste, s’installe dans un coin du
restaurant. La jeune femme fredonne des mélodies douces et plaisantes.
Le soir, chahut absolu dans la
chambrée. Tels de vrais gosses. Pierre prépare de bonnes caipis en choisissant
la musique, Sophie danse. Heureusement que nous n’avions pas de voisins cette
nuit-là…
Mardi 5 juillet 2011
NATAL
Le temps n’étant pas de la partie
(ciel gris & co), l’océan ne nous tentant pas, nous choisissons de faire un
tour en ville.
Promenade nonchalante dans un centre
commercial où les strass et paillettes semblent là pour justifier les prix
équivalents à ceux de la capitale Française.
Déj comme les locaux, au dernier
étage du mall où nous profitons de la présence d’un Burger King. Etrange
sensation que ces quantités de restaurants où toutes les tablées partagées par
toutes les enseignes ne sont là que pour laisser un court temps de répit aux
consommateurs. Avant qu’ils ne replongent dans leur frénésie d’achat.
Chacun repartira avec une paire de
chaussures, nada mais.
La ville de Natal se résumerait sans mal à un mot : building. Ils poussent
comme des champignons. Ils sont rarement seuls, ils ont la plupart du temps des
jumeaux, voire des triplés ou même plus. Paysage urbain vilain, dont les
multiples embranchements de routes n’arrangent rien. Cette frénésie de
construction immobilière s’explique par de nouvelles politiques publiques en
termes de logement, et ce à un niveau national. La population a pendant un
temps eu énormément de peine à accéder à la propriété notamment dû au manque de
biens sur le marché. Ce qui explique les explosions de constructions, et tous
ces gens qui distribuent des brochures dans la rue pour les complexes
immobiliers à sortir de terre, ces
bulles de vente dans les malls, ouverts jusqu’à tard dans la nuit. Tout
ceci appuie bien le boom du logement dans la région.
Soirée peinard dans les environs de
l’hôtel. Dînons d’un plat relativement bon dont la salade froide est bien
plaisante :
·
Mangue
·
Oignons
·
Tomates
·
Poivrons
·
Menthe
·
Crevettes
Demain : on loue une
voiture ! Pas envie de rester un jour supplémentaire dans les environs.
Besoin de découvrir autre chose.
Mercredi 6 juillet 2011
NATAL vers PIPA
Après une étude de marché rapide et
efficace, voilà une Volkswagen blanche basique, roulant à l’éthanol pour 59 R$
et 150km/j tout compris.
Les valises se font rapidos, calées
et tassées dans le coffre, boom badaboum, nous prenons la route direction le
littoral sud, loin de la Natal
grisée.
Le roublard sent que l’arnaque
potentielle s’envole, nous ne sommes pas les bons pigeons. Il accepte donc de
nous ramener là d’où nous venons, sans nous faire payer. Mais pour cela, il lui
faut dégonfler les 4 pneus et prendre ensuite le volant, étant le seul à savoir
comment nous dépêtrer de là. Pendant l’opération, So reste en dehors du
véhicule et va à la rencontre d’un groupe de pêcheurs aperçus au loin. Rapidos
elle leur dépeint la situation, décline identité et nationalité. Les pêcheurs
la rassurent, ce sont des jeunes de leur connaissance. Bon (…) Soit. Retour
dans la voiture.
Accélération, freinage et dérapage
plus tard, la voiture est en haut de la dune. Ce ₩#₪≠ s’excusera en regonflant
les roues dans un garage de fortune. 40 min de perdues et une belle dose de
stress plus tard nous revoilà enfin à nouveau en direction de Pipa, la
destination finale de la journée. La route est étonnante. Il est intéressant de
noter que dans cette partie du Brésil les gens adorent disposer des dos d’ânes
dans tous les sens. Y compris sur l’autoroute ! Sans les indiquer ou
n’ayant simplement pas l’ingéniosité de les indiquer au niveau même du
ralentisseur… En pleine nuit noire, cela offre quelques surprises !
Nous arrivons enfin à Pipa, jolie
petite ville de bord de mer, paraissant prisée des touristes. De belles
boutiques bordent la rue principale, un air iodé flotte. Nous cherchons un
endroit pour passer la nuit et trouvons un lieu très plaisant, dont la chambre
est vaste et fraîche. En prime, une grande piscine est à disposition. En
négociant le paiement, moyennant du liquide, nous parvenons au prix que nous
comptions.
En nous baladant dans les ruelles
pavées de cette petite ville, nous acquerrons tous deux une nouvelle paire de
tongs, les fameuses Havaianas.
Parfait pour remplacer les actuelles ayant vraiment triste mine.
Découvrons une bière
excellente : la Devassa. Trop
peu distribuée malheureusement. Au Brésil c’est la Brahma qui remporte tous les
suffrages… Sauf les nôtres.
Délice et régalade de sushis et
autres joyeusetés japonaises dans un très bon restaurant. De surcroît, les
caipi sont très bien faites !
YAAH
Temaki House
Galeria Beco
do Adobe
Pipa
Tel: (84)
3246 21 81
Jeudi 7 juillet 2011
PIPA
Nous sommes si bien là où nous avons
élu domicile (hormis les sempiternels coqs à qui on devrait couper la tête ce
matin encore) que nous choisissons de passer la journée dans les environs et de
rester au même endroit ce soir.
Avant de partir le long du littoral
au sud de la ville, nous donnons notre linge à laver dans la seule lavanderia du coin. Yihaa ! Ce sera
purement et simplement la séance de linge propre la plus onéreuse du
voyage : 18€ pour 4,5kg (…).
Nous partons déjeuner les pieds dans
le sable au village de pêcheur de Tibau
do Sul. En chemin un paysage magnifique se dévoile enfin. Fait de falaises
ocre recouvertes d’une végétation drue, se mourant elle-même dans cet océan aux
reflets grisés. L’ensemble est baigné d’un ciel bleuté. Quiétude.
En déjeunant de notre poisson
grillé, nous apercevons au loin la lagune de Guaraira, réputée pour sa beauté calme, abritée des chahuts de
l’océan.
En retour, nous profitons de fouler
le sable de l’une des plus belles plages du Brésil : Praia de Madeiro. Falaises, arbres et plantes tropicales à foison,
baie protégée où rares sont les gens. Peut-être que la beauté de la région du Nordeste ne vaudrait son entière
réputation que pour ce coin de paradis.
Dernier arrêt à la Praia do Amer où en contrebas au travers
des feuillus l’on aperçoit des surfeurs en quête de vagues.
Promenade nonchalante et plaisante
en soirée dans la rue pavée principale de la bourgade. Nombreuses sont les
boutiques qui la bordent, affichant toutes des prix un tantinet déraisonnables.
La belle craquera néanmoins pour une robe estivale avec l’approbation de son
cher et tendre.
CAJUINA
Avenida Baia dos Golfinhos n°485
Pipa
Vendredi 8 juillet 2011
PIPA vers NATAL
Nous avons
réservé une journée entière de buggy avec chauffeur au départ de Natal (vers
9h) pour se balader sur les grandes dunes de sable du littoral nord.
Pourtant,
les paupières encore closes et étendus sur le lit, nous entendons le déluge
d’eau qui fait rage dehors. Une vraie pluie tropicale. La perspective d’une
journée complète à 3 dans un véhicule pétaradant en étant trempés par la pluie
ne nous enchante guère. Les bruits des grosses gouttes de pluie ruisselant sur
les feuilles immenses devant notre terrasse finissent par nous décourager de
nous hâter à faire les bagages pour être à Natal à l’heure fixée. Dans un état
d’esprit J’y vais / J’y vais pas,
nous quittons notre plaisante pousada.
Le temps
tristoune en vient même à freiner nos ardeurs au-delà même du littoral. Et si le temps était aussi mauvais à Fernando do Noronha où l’on se rend
demain ?... Cela vaudrait-il le coup de payer si cher (taxe de séjour de
plus 15€ par jour et par personne) pour se morfondre sous un ciel atone ?
Nous élaborons donc un plan B alors que le paysage file en direction de Natal.
Il est 10h quand nous arrivons chez le loueur de voiture sympathique. On garde
le carrosse jusqu’à demain. Pas de buggy pour aujourd’hui. Rapide détour par
l’aéroport pour voir si éventuellement nous pourrions avancer la date retour de
l’île et faire un saut à Rio. Aucune possibilité de changement. Destinée, on
espère que tu nous prépares du beau et du bon temps !
La matinée
continue et cette fois c’est le littoral au nord de Natal que nous partons
découvrir. En longeant la côte c’est une vue dégagée sur l’océan turquoise qui
se présente. Le soleil est à nouveau des nôtres. De nombreux complexes
hôteliers défilent au travers des fenêtres ouvertes.
ESQUINA PRAIA RESTAURANTE
Passeio de
Barco
Praia de
Maracajaù
Retour en fin de journée à Natal après s’être reposés sur la plage.
Nous avions négocié notre dernière nuit à l’hôtel pour R$70. Après vérification
aux alentours pour trouver un meilleur tarif, nous constatons que c’est le
moins cher des environs du bord de mer.
CACHARA HOTEL POUSADA
Rua Pedro
Fonseca Filho n°1089
Ponta Negra
Errance pour le diner, où nous
atterrissons dans un mega mall pour dîner (…). No one’s perfect.
Samedi 9 juillet 2011
NATAL vers FERNANDO DO NORONHA
Contrôle de
la voiture chez notre ami le loueur, juste en face de l’hôtel. Puisque l’heure
de rendre le véhicule n’a pas encore sonné, notre ami nous amène très gentiment
à l’aéroport.
SO LAMAR
Rent a car
Attente de
l’avion, léger retard.
Fera t-il
beau ?
Réussirons-nous
à trouver une pousada chouette qui ne nous ruinera pas (trop) ?
(Pierre, en
bel homme prévoyant, a déjà repéré un endroit sympa (Pousada do Frances) mais
assez cher. Il a déjà commencé à négocier les tarifs par quelques échanges
d’emails)
Le temps de vol est court : 1h.
Nous sommes à environ 300 km de cette île paradisiaque, perdue dans l’océan
Atlantique. L’arrivée en avion est INCROYABLE ! Comme si le pilote nous
faisait le tour et détour de l’île. Elle paraît si petite !!! La vue est
éblouissante. On aperçoit les falaises colorées, les rochers surgissant de
l’océan, ces eaux bleu-nuit ou turquoise, cette végétation si dense et ce sable
si blanc. Yihaaa ! A nous la vie de farniente total pendant 9j et 8nuits.
Une fois nos sacs récupérés, un homme
nous propose une chambre chez lui dans sa maison faisant également pousada.
Il est venu chercher son fils aîné à l’aéroport. Si nous voulons, nous pouvons
prendre place dans sa voiture. Chouette. Nous déchantons quand nous découvrons
sa pousada. La chambre est suffisamment grande pour ne recevoir que le
lit double. La salle de bain est petite, la fenêtre donne sur la terrasse
collective où les femmes de la maison se font des pédicures sur la table.
Vraiment pas tentés pour passer ici notre dernière semaine des 7 lunes. Envie
de plus d’intimité. Mais au moins nous découvrons pléthore de pousada dans
cette même rue (proche de l’école élémentaire) où les prix par nuit avoisinent
les 150 R$ (sans le petit-déj).
Nous tentons donc la Pousada do Frances, celle que Pierre a
repéré. Le bonhomme de la pousada pas terrible a la gentillesse de nous
y amener en voiture. Re-chouette.
A l’arrivée, c’est un tout autre
décor qui nous attend. Le standing est nettement différent, les prix sont en
conséquence. La chambre disponible possède une immense terrasse privée où
poussent des cocotiers permettant d’y accrocher des hamacs. La tentation est
évidemment très forte. Pas de voisins prévus à priori dans la semaine.
Dernières négociations nous permettant une économie substantielle, et nous
installons nos affaires dans la chambre Cayman.
Wahou ! On est trop bien. Sophie défait tous les bagages, les place sous
le lit, range les vêtements sur les étagères et pousse le plaisir jusqu’à
disposer les affaires de toilette tout autour du lavabo : comme à la
maison ! Première fois en 7 mois que l’on s’établit au même endroit 9 j de
suite : autant en profiter.
Prévoyants, nous avons fait nos
provisions du nécessaire pour l’apéro et ce depuis Natal. Sera donc à l’honneur la boisson nationale : la
caïpirinia. Une fois installés, nous trinquons à notre santé, au Brésil, aux
vacances, à la vie.
Promenade en novice au cœur du
centre historique de la ville, Vila dos
Remédios, qui s’articule autour d’un bâtiment colonial et d’une église, le
tout construit sur des routes pavées fortement irrégulières. Les plages ne sont
qu’à une dizaine de minutes de la pousada, pour la première baignade nous
choisissons Praia do Cachorno, puis
poussons jusqu’à celle do Meio. Si
peu de personnes sont sur ce sable blanc, c’est divin. Nous sommes 5, tout au
plus. Les crabes, nombreux, couvrent les rochers noirs volcaniques. Au moment
d’aller faire trempette « Et
flûte !... J’ai oublié de mettre les maillots dans le sac… ».
Tant pis, ce sera baignade en dessous.
Dimanche 10 juillet 2011
FERNANDO DO NORONHA
Eveil paisible dans la pousada.
Nous découvrons, ébahis, la richesse de diversité culinaire du Café da Maña, le petit-déjeuner. On voit
de multiples fruits colorés, les plateaux de jambons, de fromages et de
saucissons agrémentent l’aspect salé du buffet, accompagnés par tant de
douceurs comme les scones au fromage, les mini-pizzas sans oublier bien entendu
les dizaines de gâteaux et brioches qui s’étalent dans les corbeilles. Une
merveille pour les yeux, un délice pour le palais. Sans conteste, les petit-déj
brésiliens sont les plus diversifiés et frais du monde ! Un régal pour les
9 matinées à venir : yihaa !
Dans la journée, nous irons poser
nos paréos sur le sable chaud de la Praia
do Porto. Nous avons un réel plaisir à bronzer côté face, côté pile. Pour
nous rafraîchir, rien de tel qu’une entrée dans les eaux bleu-turquoise. Pierre
fera davantage de brasse, Sophie retournera sur son paréo. Puis, au moment où
le couple change d’endroit pour se prélasser, Pierre s’immobilise sur la plage
ensoleillée : « Tu m’as dit que
tu voulais nager avec des tortues, non ? Alors pose ton sac, on va dans
l’eau ». En quelques brassées nous avons le plaisir fou d’onduler dans
l’eau au côté de cette tortue qui doit faire 70cm de long. C’est émouvant de la
voir nager en toute liberté, nullement importunée de voir barboter auprès
d’elle deux curieux.
Après cette jolie rencontre,
déjeuner de poisson grillé, près de la plage.
Fin de jour reposant entre hamac et
chambre climatisée. Les plaisirs sont variés.
Apéritif local maison sur la grande
terrasse en bois. L’air est tiède. Léger bruissement dans les feuilles. Nous
sommes si tranquilles, c’est merveilleux.
Dîner dans le plus gouteux des
restaurants de l’île. Terrasse en tek, lumières douces, tiédeur de
l’atmosphère. Tout est fait pour que nous nous y sentions bien.
Capifruta Les deux J
Peixe
mestiço Madame
Filé de
peixe grelhado com molho de manjericao, puré de jerimum recheado com camaroes e
gratinado com molho cremoso de manjericao (R$ 55)
Risoto
mediterraneo Monsieur
Risoto de
frutos do mar e filé de peixe com molho de manjericao (R$57)
Vino blanco Les
deux J
Cousino
Macul D. Luis, Chardonnay, Chile (R$59)
RESTAURANTE
XICA DA SILVA
Alameda das Acacias n°11
Vila dos Remedios
Lundi 11 juillet 2011
FERNANDO DO
NORONHA
Pierre-Alexis se lève bien tôt ce
matin, mais la raison en vaut bien la chandelle. Au programme : deux
plongées en l’espace de 3h. Petit-déj rapide et léger, et le voilà déjà parti
en direction du port pour prendre place sur le bateau. La 1ère
plongée se fait autour de l’Ilha Rata sur
le site de Cagaras, à 25m de
profondeur par 27°C. Pendant 50 min il nage autour de tortues, de requins Lombaru. Il verra même un gigantesque
mérou d’une taille supérieure à 3m, caché sous un rocher et nullement dérangé
de voir les plongeurs passer à côté de lui.
Sa 2ème plongée se fait
sur le site proche de l’Ilha do Meio.
A 16 m, il profitera de voir de beaux poulpes, de grandes raies, des méduses et
à nouveau des tortues. Les eaux sont limpides, la visibilité est parfaite à 30m
et les couleurs sont fabuleuses.
Pendant ce temps, So se repose et
compile les souvenirs des instants passés. Un autre carnet s’emplit de mots, de
rires, d’instants insolites et uniques.
Après chaque plongée, il est
fortement recommandé aux plongeurs de rester tranquilles, de ne pas faire
d’effort. Pierre se délasse donc dans un hamac avec son livre.
Plus tard, lorsque nos estomacs
manifestent leur faim, nous choisissons de partir à la plage, en espérant y
trouver une gargote pour casser la croûte. La Praia da Conçeiao offre une belle vue sur le Morro do Pico, qui a des allures de Jaba du film de la guerre des étoiles. Nous apercevons également
les douces couleurs grisées de l’océan. Le vent fort nous permet de ne pas
souffrir des chaleurs.
Le restaurant est fermé aujourd’hui,
mais un habitant est venu là avec son barbecue et propose du poisson et de la
viande grillée en brochette.
Détente au soleil.
La météo avait bien tort il y a
encore quelques jours ! Aucun orage passé ou à venir à l’horizon.
Parfait !
Ensuite, repos à la pousada
où décidément la sensation bien-être est là. Toute la végétation du lieu nous
protège de cette chaleur qui peut être écrasante en plein soleil. Un souffle
chaud caresse nos peaux échauffées par l’astre solaire.
Le soir, nous irons dîner au Cacimba Bistrot. La carte y chante des
mets merveilleux, mais une fois dans la bouche, nous sommes étonnés de
l’extrême fadeur des plats. Grosse déception !
Mardi 12 juillet 2011
FERNANDO DO NORONHA
Festivités culinaires matinales avec
notre top petit-déj préparé par la souriante cuisinière qui désormais nous
appelle Amor. C’est LA constante de
la bonne cuisine de l’île. Les fruits et jus frais, le salé et le sucré se
marient à merveille dans nos assiettes pour notre plus grand plaisir. Après de
telles orgies, le repos s’impose à nous comme une évidence.
En fin de matinée, nous montons à
bord du bus où nous commençons à avoir nos habitudes. Direction : le
terminus de la ligne : Ilha Do
Suerte. Une fois encore, la plage est quasi déserte, nous sommes 6, tout au
plus. De l’autre côté de l’île, le vent souffle bien fort. Allongés sur le
sable, le vent nous gifle de milliers de petites particules de sable qui
s’immiscent partout : oreilles, nez… Nous n’y restons donc que peu de
temps. Juste assez pour imprégner nos esprits de cette végétation vert cru, de
ce sable si blanc, de ces eaux aux couleurs infiniment bleutées.
Nous marchons ensuite vers la Praia do Leao. Il est plaisant de
marcher, cela faisait un petit moment que nous ne nous étions pas dégourdi les
jambes, bien que la promenade soit courte. En bout de chemin, la vue sur la
plage est saisissante. Les vagues déferlent sur le sable, immenses, ourlées
d’écume. Nous réalisons davantage la force de Zéphyr en ces lieux.
Retour tranquille à la pousada
où nous prendrons des snacks au passage, pour mieux buller au fond de nos
hamacs.
Le soir, nous nous laisserons guider
par le hasard et dînerons dans un resto ne payant pas de mine mais où le plat
est vraiment bon !
Muquequinha
Capixaba
Filé de
peixe fresco do ilha cozido em panela de barro com cebola, tomate e ervas,
finalizados em azeite extra virgem com arroz e torradas (por 2 pessoas :
48R$)
Frais
& bon. Attention : 45min d’attente !
GINGA BAR
Vila do
Remedios
Tel :
3619 0461
Bar de
surfeurs
Mercredi 13 juillet 2011
FERNANDO DO
NORONHA
Today: it’s buggy time! En payant le loueur, en liquide une fois de plus,
nous nous disons que nous aurions mieux fait d’arriver avec une valise pleine
de billets. Ici, si peu d’endroits acceptent la CB. Certainement bien plus
pratique pour les impôts. Cette île est merveilleuse, mais diaboliquement
chère. Néanmoins, le buggy nous coutera 100 R$ les 24h, sans compter le gasoil
à 4 R$ (2€/l !!!) Soit, il faut compter l’approvisionnement aux confins de
l’Atlantique, mais tout de même !
L’engin fait un barouf du diable.
1ère halte au forte do Boldro, pour être subjugués par
la vue.
Nous continuons par la Baia dos Golfinhos, où l’on dit qu’il
est sûr d’y voir les fameux cétacés tôt le matin. En arrivant au point de vue
nous apercevons une jeune femme assise sur une chaise de camping, jumelles
visées aux yeux. Amusée, Sophie entame la conversation avec elle. Elle nous
explique, avec un plaisir non dissimulé, qu’elle est bénévole pour une ONG
existant depuis 21ans et travaillant exclusivement à la protection des dauphins
à Fernando. Juliana nous montre alors
la baie, et là, sous nos yeux ravis une trentaine de dauphins nagent
tranquillement dans la baie.
On les appelle les spinner dolphins, la même race que Flipper, celui qui ne cesse de sauter pour son bon plaisir. En voir autant et en totale liberté est extraordinaire. Nous apprenons que nous sommes de sacrés chanceux d’en voir tant à cette heure avancée de la journée. Nous restons là un moment à regarder les cétacés et papoter avec Juliana. Pendant ce temps, des dizaines et dizaines de Mabuya (les lézards endémiques de l’île) s’approchent sans crainte de nous.
On les appelle les spinner dolphins, la même race que Flipper, celui qui ne cesse de sauter
pour son bon plaisir. En voir autant et en totale liberté est extraordinaire.
Nous apprenons que nous sommes de sacrés chanceux d’en voir tant à cette heure
avancée de la journée. Nous restons là un moment à regarder les cétacés et
papoter avec Juliana. Pendant ce temps, des dizaines et dizaines de mabuya (les
lézards endémiques de l’île) s’approchent sans crainte de nous.
CENTRO GOLFINHO ROTADOR
Caixa Postal 49; FN
CEP : 53990 000
Nous allons ensuite élire domicile
pour quelques heures sur la plus belle plage de l’île : Baia do Sancho. Seulement elle n’est
malheureusement pas « wheelchair access », pour y arriver, il
faut emprunter des échelles raides entre deux grosses masses rocheuses, dans le
noir. Coup de bol, quand nous arrivons, aux alentours de 11h, les quelques
touristes qui y paraissaient quittent les lieux ainsi que les deux bateaux qui
y faisaient barboter leurs clients. Nous sommes comme des coqs en pâte !
Idéalement lotis sur nos paréos,
nous cassons la croûte. C’est alors que des dizaines de marabuya
pointent le bout de leur museau. Aucun des deux n’est reptilophobique, mais
l’envahissement de toutes ces bestioles à de quoi rendre la chose désagréable.
Nullement peureux, certains s’aventurent même sur nos nattes ! Trempette
pour rafraîchir nos corps dorés par le soleil. So-la-flipette ne supporte que
peu tous les poissons curieux qui viennent lui toucher la peau. Elle accomplit
donc des gestes de karaté aquatique faisant fuir (même pour quelques instants)
les plus paresseux d’entre eux. Nage entre les tortues.
Les deux amoureux iront ensuite
garer le buggy à Praia da Cacimba do
Padre. En chemin, So poussera des cris d’inquiétude aux passages les plus délicats
pour le buggy. Sans oublier la flaque de boue dans laquelle Pierre lance le
véhicule à toute allure pour ne pas s’enliser. Nous traversons cette belle
plage pour rejoindre la jolie Baia do
Porcos, où nous profiterons de quelques brassées pour nous rafraîchir.
Retour à la pousada où nous
demandons au loueur de venir jeter un coup d’œil à son véhicule compte tenu du
bruit suspect qu’il émet.
Repos des aventuriers.
Coucher de soleil dans les hauteurs
de l’île.
Dîner très moyen et cher au
restaurant Tricolore.
FERNANDO DO
NORONHA
Jeudi 14 juillet 2011
Il a plu fort toute la nuit, et
alors que le réveil retentit, les gouttes continuent de s’écraser lourdement
sur le sol. Pierre a rendez-vous pour une seconde session plongée. Cette fois,
Sophie s’est organisée de son côté pour faire du snorkelling accompagnée.
Elle aura un guide particulier pendant 2h.
Ce guide est le petit ami de l’une
des jeunes femmes s’occupant du centre de plongée où se rend Pierre. Le jeune
homme se prénomme Bruno. Brésilien, il ne parle que portugais. A l’heure dite,
9h, il arrive avec son amie. Elle se joint à nous. Parfait ! Elle fait
l’interprète et tout ce beau monde papote en direction de la plage. Bruno a des
palmes, Sophie pas. Aucun souci, il palmera pour elle et lui. La belle n’aura
qu’à se laisser aller.
A peine arrivés sur la plage du
port, le jeune homme pointe au loin les ailerons d’un groupe de dauphins.
Entrés dans l’eau, Bruno entame une nage rapide. Le spectacle commence !!!
Des tortues ci et là semblent voler
dans les eaux. Mais par quelques gestes Bruno indique la direction des
dauphins, plus loin. « Entends-tu ?... » demande Bruno sous les
eaux. … le chant des dauphins ! Oui !!! De plus en plus proche. Puis
la magie opère. 6, puis 12, et tant et tant. Si près, si beaux, si nombreux.
Ils sont partout ! Ils nagent autour de nous, sous nous, auprès de nous.
C’est incroyable. Même Bruno, natif de l’île, est saisi par la beauté de
l’instant. Tout ceci fait songer à un ballet, qui durera une belle heure. C’est
amusant, ces cétacés semblent curieux de notre présence, ils vont et viennent
comme pour voir si nous sommes toujours là. La nage en mer se fera sur fond
sonore de mélodie jouée par les dauphins.
Les trois nageurs se rendent ensuite
près d’une épave de navire toute proche du port. Sophie est toute ébahie. Elle
qui, il y a quelques heures encore, sortait de la pousada à reculons en raison
du temps grisâtre et pluvieux… Le ciel est désormais bleu, le soleil illumine
les fonds marins et jamais elle n’aurait songé qu’une simple « balade en
snorkelling » puisse offrir tant de richesses. Les bancs de poissons sont
innombrables, les colorés, les volumiques, les bigarrés, ils se déplacent tous
avec beaucoup d’aisance autour de cette carcasse coulée de bateau. Il n’est
plus possible de compter le nombre de tortues qui évoluent autour d’eux tant
elles sont en nombre. Cette sortie aquatique est fabuleuse !
BRUNO
guide touristique
Tel : (081) 97 14 15 46
Sérieux,
sympa, natif de l’île et pratiquant les tarifs les plus raisonnables
Puis, comme
la vie est bien faite, le bateau de plongée de Pierre amarre dans le port au
moment où les 3 nageurs s’apprêtaient à rentrer.
Pierre
n’aura pas vu de fonds l’ayant passionné. Un tantinet déçu. Et en même temps
ravi d’apprendre que la sortie de Sophie fût exceptionnelle. Il aura tout de
même aperçu de belles murènes, de grandes langoustes colorées et des mosiquitos (sorte de poisson punk des mers –yeux globuleux bleu,
crête rougeoyante, couleurs jaunes et rouges-). Un aspect drôle du club de
plongée, à chaque descente, des photographes saisissent des images sous
marines. Sorte de paparazzis des mers. Pierre et Sophie visionneront ainsi
quelques moments rares.
Reste de la
journée calme.
Découverte
plaisante d’un restaurant où l’on mange de bons produits au kilo. Très bonne
adresse.
Sophie
sommeille à la fraîcheur de la clim.
Pierre se
balance sur le hamac.
Pour dîner,
une belle erreur : La Tratoria del
Pescatore. Même pas foutus de savoir cuire un bon poisson ! Sur une
île…
Vendredi 15 juillet 2011
Ce matin aussi nous nous réveillons
tôt et ce, dans l’idée de faire un tour de l’île en bateau. Moyennant R$90/pers
pour 4h, l’équipe de l’agence vient nous prendre à la pousada en 4x4 trafiquée
pour transporter 6 personnes supplémentaires dans une sorte de boîte collée à
l’arrière du véhicule. Nous prenons place dans cette boîte et nous ne manquons
pas de littéralement décoller des banquettes lorsque la route n’est faite que
de terre et de cailloux.
Ce qui est plaisant, c’est que nous
prenons place dans un bateau de taille humaine, et non pas dans l’énorme chose
grisâtre qui flotte sur les eaux avec plus d’une cinquantaine de passagers à
bord.
Au programme :
·
Les îles
secondaires (là où Pierre est allé plonger plusieurs fois)
·
La
quasi-totalité des côtes de l’île « vers » l’Afrique.
L’arrivée
près des petites îles secondaires est extra. Nous avons une nouvelle fois le
plaisir de voir des dauphins. Cette fois, les cétacés longent avec plaisir la
coque de l’embarcation, comme collés. Décidemment les bonnes étoiles sont avec
nous pour nous laisser apercevoir tant de cétacés dans des contextes si
différents.
Le bateau
s’immobilise dans la Baia do Sancho,
suffisamment près du bord pour que chacun profite de voir les fonds marins.
Sophie ne se sent pas si bien que ça, le mal de cœur est au rendez-vous.
L’océan est agité aujourd’hui. Au moins, une fois dans l’eau le mal de cœur
s’estompe. Un peu la même sensation qu’à Nazca au Pérou, la jeune femme a bien
envie de rejoindre la terre ferme. Pierre, tout sourire et tout bronzé se porte
quant à lui très bien.
Revenue à
terre, Sophie est à nouveau parfaitement bien. Dès le premier pas, tout rentre
dans l’ordre, plus d’horizon tremblant au loin.
En chemin
vers la pousada, nous sentons que nous sommes ici depuis un moment. Il est
plaisant de saluer les uns et les autres sur notre route. Même le chauffeur du
bus local klaxonne pour nous dire bonjour. Ici au Brésil, pour remercier autant
que pour saluer, chacun dresse le pouce en l’air. De 2 à 88 ans. Ce geste est
vraiment utilisé par tous. Nous l’utilisions il y a 6 ans lors de notre
première arrivée au Brésil. Nous continuons donc de l’utiliser encore
aujourd’hui.
Ayant repéré
le bon filon du restaurant du prix au kilo, nous y retournons encore ce midi.
1kg = R$ 39. Idéalement, il ne faut pas arriver trop tard pour être certain
d’avoir le plus de choix. Mais même à 13h30, la variété a toute sa place sur le
buffet ! Les assiettes se garnissent entre 500 et 700gr… A nos
fourchettes.
RESTAURANTE OUSADIA NORONHA
11 :50
à 15 :30 et de 18 :00 à 23 :40
Tel (81)
3619 1255
Vila dos
Remedios
Après-midi d’un calme olympien.
Pour l’un de nos derniers dîners sur
l’île, envie de bien manger dans l’ambiance douce et agréable du resto Xica Da Silva.
Sur fond de ciel noir, dans une
tiédeur nocturne, la 7ème lune de notre voyage illumine la végétation
et l’océan qui nous entoure.
·
Camarao
empanado So
o
Com coco acompanta arroz cremoso de abobora R$55
·
Filé de peixe à belle muniere Pierre
o Puré de batata gratinado e arroz de castanha R$57
·
Vino blanco
o Miolo Chardonnay
reserva Brazil R$57
Samedi 16 juillet 2011
Pour cette dernière journée complète
sur l’île, nous avons demandé à Bruno (le guide sympa) de nous accompagner à Praia Atalia, une piscine naturelle dont
l’accès est régulé depuis une quinzaine d’années, pour préserver les fonds.
9h30, nous commençons la marche nous
menant jusqu’à la plage. En chemin, Bruno nous raconte l’histoire de l’île, en
portugais. Sorte de terre avancée pour le Brésil, sa position est stratégique
pour le continent. L’île servit de base militaire pendant la seconde guerre
mondiale. De nombreux avions décollaient et se posaient ici. A cette
période-là, de grands feux ont ravagé les forêts. Depuis cette époque funeste,
le gouvernement brésilien a mis en place des politiques de protection de
l’environnement qui n’ont cessé de permettre à la faune et à la flore de
renaître et de se redévelopper.
Le soleil commence à être fort et
notre marche se fait en plein soleil. Quelques perles de sueur pointent sur nos
peaux dorées. Il y a environ une demi-heure de balade pour atteindre la plage
en question à partir du « check point ». Le paysage semble mangé par
une jolie plante grimpante qui est en fait un parasite. La nature prend parfois
de drôles d’allures.
Arrivés à la plage, nous sommes
ravis par le cadre. Tous ces bleus et ces verts alentour sont splendides.
L’alliance de l’air, de l’air et des végétaux a des vertus apaisantes.
Tout est contrôlé ici, minuté. Temps
imparti pour barboter dans l’eau : 30min, et chacun avec son guide s’il
vous plait.
A plat ventre, sans faire de gestes
brusques, nous évoluons dans ces eaux emprisonnées lorsque l’océan se retire à
marée basse. Quantités de rochers abritent des poissons différents en taille
aussi bien qu’en formes et en couleurs.
Nous apercevons un gros poisson que
notre présence ne semble pas gêner. Des petites murènes sortent leurs têtes
dentées et inquiétantes. Des bancs de poissons se mettent à l’abri du soleil et
des regards sous de grandes pierres. Le temps radieux nous permet de voir loin
et de profiter de ces moments privilégiés.
Le chemin du retour est plus ardu.
La température a bien grimpé et la côte nous semble pénible à monter. Mais le
jeu en vaut largement la chandelle.
De retour à la pousada, nous avons
le plaisir d’avoir le buggy à notre disposition, gratuitement, dû aux désagréments de la
dernière fois (obligés de prendre un taxi après le resto du soir car panne
sèche de l’engin).
Déj en habitués au prix au kilo.
Léger repos, puis balade en buggy
pétaradant.
Après quelques arrêts infructueux,
nous descendons un chemin de pierres escarpé et découvrons la Praia do Americano. Plage fantastique où
nous avons le délice d’y être seuls. L’endroit est beau. Nous trouvons un coin
à l’ombre où étendre nos paréos et nous prélasser.
Pour la fin de journée, nous
savourons un coucher de soleil où les couleurs mauves et roses dansent avec les
bleus de la nuit à venir.
Sur les conseils de nos hôtes, nous
allons dîner à L’Ecologiku’s où, dit-on, les saveurs sont agréables.
RESTAURANTE Ecologiku’s
Frutos do Mar
(81) 3619 1807
Estrada Velha do Sueste, s/n (près
aéroport)
En
téléphonant, une voiture vient prendre les clients à la pousada
·
Sinfonia
ecologica
o Peixe, polvo, camarao, lagosta e mexilhao
·
Vino blanco
o Miolo:
Chardonnay, Riesling, Sauvignon, 2008
Le plaisir des sens n’est pas tout à
fait au rendez-vous.
Dimanche 17 juillet 2011
Notre épopée brésilienne sur cette
île magnifique se termine aujourd’hui dans l’après-midi. L’heure est donc aux
préparatifs. Tranquillement mais sûrement nous faisons converger vers nos sacs
tout ce joyeux barda qui flotte sur les étagères et ailleurs.
Un dernier petit-déj pantagruélique
pour nous donner de la bonne énergie et tout est parfait.
Le ciel n’est pas azuré aujourd’hui,
comme pour que l’on ne regrette aucun moment, même pas celui de partir d’ici.
Ultime cachaça dans l’après-midi
pour finir les rations de citrons verts et de sucre. Pour faire tinter dans
l’air cette douce mélodie des vacances et du bien-être.
Départ de la pousada par une
accolade amicale avec Bérénice, la plus charmante des jeunes femmes de la
pousada.
Ouuuuuuu ! Que l’air est chaud
dans ce petit aéroport de Fernando…
Nous prenons place dans un petit
avion en direction du continent. Recife
dans un premier temps, avec une halte de 8h, la bagatelle (…). Puis un autre
avion nous mènera ensuite à Sao Paulo.
Le pilote du petit avion nous offre une dernière vue de l’île.
L’attente à l’aéroport de Recife est longue en soit, mais les heures
paraissent passer rapidement. Nous prenons place sur une table dans la zone
d’un restaurant Japonais.
La coupe de foot Panamerica fait fureur à la TV. Le
Brésil affront en direct le Pérou. A cet instant de deuxième mi-temps, c’est
tout l’aéroport : balayeurs, gardiens, serveurs, stewards, hôtesses et
passagers qui s’agglutinent aux écrans en quelques minutes. Séance de tir aux
buts. Suspense. Tension. Déception. Le Brésil ne remporte pas le match.
Quelques heures plus tard, vient
enfin le départ de notre avion pour Sao.
En pleine nuit.
SAO PAULO
Lundi 18 juillet 2011
Il est 4h du mat’ quand nous roulons
en taxi dans le centre de Sao Paulo,
avec plusieurs adresses d’hôtels en poche. Jo, croisé en Patagonie chilienne,
ayant habité Sao nous a donné
quelques adresses. Pour les hôtels, le quartier de Pinheiros ou Vila Madalena
sont les plus chouettes. Seulement, nous avons beau faire le tour des
hôtels : complet – complet – complet. A croire que des salons
internationaux ont lieu et expliqueraient le manque notoire de place. Mais non,
l’explication est plus simple : manque cruel d’hôtels à Sao. Même notre chauffeur de taxi
appelle sa centrale pour nous trouver une chambre… Rien n’y fait. Au bout de
quelques temps, à 5h du mat’, nous finissons par trouver deux places libres au Formule 1 de Jardins.
Il est 5h30, nous tombons de
fatigue.
Réveil aux alentours de 11h. Après
nous être préparés, direction Vila
Madalena pour déjeuner.
Cette ville est effroyable.
Building, béton, circulation,
pollution.
Les 16 millions d’habitants
bourdonnent horriblement à nos oreilles.
Trop de gris, trop peu d’espace,
trop de constructions.
Nous avançons comme déboussolés de
tant d’urbanisation, pendant des heures, perdus, sans savoir où se poser. La
ville est comme nous nous l’imaginions. Inintéressante au premier coup d’œil…
Finalement, nous prenons la
direction de Praça da Sé et de Catedral da Sé. Nous y trouvons un resto
au 1er étage sans prétention, mais propre et lumineux. La nourriture
est au kilo, fraîche et variée.
SOMAS GRILL
Rua Quintino Bocaiuva, 251
1er andar
Sé
Sao Paulo
Nous avons bien envie de faire
quelques courses au supermarché local pour rapporter des douceurs brésiliennes.
Nous découvrons, amusés, un immense Carrefour
près de notre hôtel. La mondialisation a du bon « Think global, act local », nous trouverons tous les produits
du pays chez Carrouf. Le caddy se
rempli alors joyeusement de citrons verts, de cachaça, de piments, de dulce de lecche et d’autres plaisirs
culinaires.
En soirée, pour honorer la forte
communauté japonaise de la ville, un jeune homme sympathique nous recommande
une bonne adresse de restaurant. Les menus commandés sont gargantuesques !
RETOUR EN
FRANCE
Mardi 19 juillet 2011
Notre fabuleux périple de 7 lunes
s’achève cet après-midi.
Découvertes splendides, encore et
toujours.
Heureux de cette partie de nos vies
et des prochaines à venir.
Contents aussi de revenir en France.
« Douce France, cher pays de mon
enfance, bercé de tendre insouciance, je t’ai gardé dans mon cœur ».
Aucune envie de partir dans cette
folle jungle de béton ce matin. Nous prenons paisiblement notre temps.
Un solide petit déj dans une immense
salle où nous entamons une conversation avec des étudiants architectes venus
ici participer à un colloque. Sympathique.
De retour dans la chambrée, c’est
atelier emballage des contenants en verre pour les protéger du choc des
transports.
Le temps file à toute allure. C’est
déjà l’heure du départ pour l’aéroport.
Une fois nos bagages enregistrés,
nous déambulons joyeusement dans les zones de duty free, néanmoins très mal
achalandées.
L’avion décolle pour 11h de vol
transatlantique.
Sophie noircit des pages et des
pages de son dernier carnet. Colle, découpe, colorie, pour rattraper le temps
des jours passés. Impossible pour la belle de fermer l’œil. Mélange
d’excitation de retour au pays, d’angoisse que l’avion ne cesse de voler et ne
chute dans les eaux froides survolées en pleine nuit, la tête pleine de
souvenirs.
Arrivée parfaite à London Heathrow
le mercredi matin à 7h.
Métro pour rejoindre Saint Pancras
et le fameux Eurostar.
Dans quelques heures Calais Frethun.
Le lendemain, ce sera Paris, notre
ville.
Des instants extras, comme on aime
en vivre tous les jours.
Des découvertes fabuleuses.
Une intensité incroyable pour chaque
instant passé.